Le feu primordial Passé inaperçu lors d’une pâlotte rentrée littéraire SF, ce deuxième roman de Martha Wells traduit en français mélange classicisme du fantastique et de la fantasy et un indéniable amour de la littérature française, plus particulièrement d’Alexandre Dumas. Dans la lignée de Guy Gavriel Kay (tigane), qui s’inspire d’époques historique comme la Renaissance ou le Reconquista espagnole, Martha Wells parsème son roman de références aux Trois Mousquetaires et au règne de Louis XIII et autres Richelieu qu’elle transpose dans un huis clos fantastique. Le capitaine de gardes de la reine. Thomas Boniface, tout en sauvegardant sa protectrice des intrigues de palais, devra s’opposer aux noirs desseins d’un sorcier voulant livrer le royaume Île-Rien aux fées. Un roman mâtiné de cape et d’épée efficace et distrayante. L’humanité, 6 février 2003,