Après avoir été largement conquis par L’Ombre de Saganami de David Weber, deux tomes se déroulant dans l’Univers de Honor Harrington, un gigantesque Space Opera qui mêle stratégie militaire à Hard SF, j’ai décidé d’aller plus loin. Et j’ai donc entamé le tronc principal de la série, Honor Harrington, par le bon milieu, En Mission, le 17ème et dernier tome en date aux éditions l’Atalante. Certains de l’équipe diront sans doute mer il et fou, ne partageant pas tout à fait mon enthousiasme pour cette série au déroulement posé, assez long et surtout complexe, mais qu’à cela ne tienne. Je dois déjà vous le dire, je n’ai pas regretté ma rencontre avec Honor Harrington. Synopsis. Le conflit entre la République de Havre et le Royaume de Manticore vient sans doute de passer à un stade inattendu. La supériorité militaire des sujets de sa majesté est telle qu’il semblerait bien que l’issue du conflit soit toute proche. Reste à savoir si un accord peut être trouvé entre ces deux entités néo-barbares ou si Manticore n’aura d’autre choix que de raser toutes les infrastructures de son ennemi du moment. Car le temps presse pour les manticoriens, qui risquent bien de se retrouver en guerre avec la Ligue Solarienne à cause de fâcheux évènements. Il suffit de lire ce synopsis pour comprendre qu’on est face à du lourd, de la spatio-politique comme on peut, ou pas, l’aimer. Ne partez pas en courant, derrière ces noms quelque peu barbares se cache surtout un univers toujours aussi fascinant. Je l’avais plus ou moins découvert avec L’Ombre Saganami, mais cette histoire là se concentrait surtout sur l’histoire d’un équipage de vaisseau et un tout petit système de planètes. Dans En Mission, le spectre de l’intrigue politique et militaire, est beaucoup plus vaste, contenant grosso-modo tout l’espace délimité par l’univers d’Honor Harrington. Et c’est passionnant. Vraiment. Les pions se mettent en place, les situations se dessinent peu à peu et on visualise l’intrigue que David Weber mets en place. La narration se fait autour de plusieurs personnages. Si le Royaume de Manticore est plus ou moins vu comme les gentils, cela ne nous empêche pas pour autant de suivre ses ennemis. Ces derniers sont en général entrevus le temps d’un chapitre, la suite de l’histoire pouvant les évoquer où les voir évoluer à travers d’autres yeux. Alors bien entendu, cela demande au lecteur une concentration assez forte, puisque chaque personnage évolue souvent dans sa propre sphère de relations, amenant là de nombreux noms de personnages. C’est peut être là un des points faibles du roman pour ceux qui n’aiment pas les aspects complexe. Car en plus d’avoir un univers vaste, de s’étendre assez souvent sur les technologies utilisées, de proposer des intrigues difficiles à appréhender, il faut en plus faire avec des personnages que l’on n’arrive pas toujours à situer. Accepter donc de ne comprendre parfois qu’une partie pendant un moment, avant que le déclic n’ait lieu. On pourrait penser que cela vient du fait que j’entame la série en cours de route, et cela vient sans doute en partie de ça, mais pas seulement, puisque je dois avouer qu’avais déjà oublié certains personnages rencontrés dans L’Ombre de Saganami. Ce tome en tout cas arrive particulièrement bien à créer une situation de tension intense, avec une sorte de longue montée en puissance. Très impressionnante, chaque passage est amené avec soin pour amener à une sorte de passage décisif qui ne dépareillerait pas dans un Trône de Fer par exemple. Passé les premiers chapitres d’introduction, j’ai vraiment eu du mal à me décoller du livre pour ne pas le dévorer. Au final, cette première partie d’En Mission m’a vraiment conquis. Pour peu que vous ne soyez pas réfractaire aux situations complexes et à la Hard Science-Fiction d’une manière générale, Honor Harrington est vraiment une série à lire. Je ne conseillerai peut être pas de commencer avec ce tome, le premier pourrait tout à fait convenir, mais il est évident qu’il faut y avoir jeter un œil au travail de David Weber. Pour sa maîtrise, pour son univers cohérent, et ces situations de tension tout simplement jouissives. dabYo

Weber - En mission t.1 - if is Dead
Après avoir été largement conquis par L’Ombre de Saganami de David Weber, deux tomes se déroulant dans l’Univers de Honor Harrington, un gigantesque Space Opera qui mêle stratégie militaire à Hard SF, j’ai décidé d’aller plus loin. Et j’ai donc entamé le tronc principal de la série, Honor Harrington, par le bon milieu, En Mission, le 17ème et dernier tome en date aux éditions l’Atalante. Certains de l’équipe diront sans doute mer il et fou, ne partageant pas tout à fait mon enthousiasme pour cette série au déroulement posé, assez long et surtout complexe, mais qu’à cela ne tienne. Je dois déjà vous le dire, je n’ai pas regretté ma rencontre avec Honor Harrington. Synopsis.


Le conflit entre la République de Havre et le Royaume de Manticore vient sans doute de passer à un stade inattendu. La supériorité militaire des sujets de sa majesté est telle qu’il semblerait bien que l’issue du conflit soit toute proche. Reste à savoir si un accord peut être trouvé entre ces deux entités néo-barbares ou si Manticore n’aura d’autre choix que de raser toutes les infrastructures de son ennemi du moment. Car le temps presse pour les manticoriens, qui risquent bien de se retrouver en guerre avec la Ligue Solarienne à cause de fâcheux évènements.

Il suffit de lire ce synopsis pour comprendre qu’on est face à du lourd, de la spatio-politique comme on peut, ou pas, l’aimer. Ne partez pas en courant, derrière ces noms quelque peu barbares se cache surtout un univers toujours aussi fascinant. Je l’avais plus ou moins découvert avec L’Ombre Saganami, mais cette histoire là se concentrait surtout sur l’histoire d’un équipage de vaisseau et un tout petit système de planètes. Dans En Mission, le spectre de l’intrigue politique et militaire, est beaucoup plus vaste, contenant grosso-modo tout l’espace délimité par l’univers d’Honor Harrington.

Et c’est passionnant. Vraiment. Les pions se mettent en place, les situations se dessinent peu à peu et on visualise l’intrigue que David Weber mets en place. La narration se fait autour de plusieurs personnages. Si le Royaume de Manticore est plus ou moins vu comme les gentils, cela ne nous empêche pas pour autant de suivre ses ennemis. Ces derniers sont en général entrevus le temps d’un chapitre, la suite de l’histoire pouvant les évoquer où les voir évoluer à travers d’autres yeux. Alors bien entendu, cela demande au lecteur une concentration assez forte, puisque chaque personnage évolue souvent dans sa propre sphère de relations, amenant là de nombreux noms de personnages.


C’est peut être là un des points faibles du roman pour ceux qui n’aiment pas les aspects complexe. Car en plus d’avoir un univers vaste, de s’étendre assez souvent sur les technologies utilisées, de proposer des intrigues difficiles à appréhender, il faut en plus faire avec des personnages que l’on n’arrive pas toujours à situer. Accepter donc de ne comprendre parfois qu’une partie pendant un moment, avant que le déclic n’ait lieu. On pourrait penser que cela vient du fait que j’entame la série en cours de route, et cela vient sans doute en partie de ça, mais pas seulement, puisque je dois avouer qu’avais déjà oublié certains personnages rencontrés dans L’Ombre de Saganami.

Ce tome en tout cas arrive particulièrement bien à créer une situation de tension intense, avec une sorte de longue montée en puissance. Très impressionnante, chaque passage est amené avec soin pour amener à une sorte de passage décisif qui ne dépareillerait pas dans un Trône de Fer par exemple. Passé les premiers chapitres d’introduction, j’ai vraiment eu du mal à me décoller du livre pour ne pas le dévorer.

Au final, cette première partie d’En Mission m’a vraiment conquis. Pour peu que vous ne soyez pas réfractaire aux situations complexes et à la Hard Science-Fiction d’une manière générale, Honor Harrington est vraiment une série à lire. Je ne conseillerai peut être pas de commencer avec ce tome, le premier pourrait tout à fait convenir, mais il est évident qu’il faut y avoir jeter un œil au travail de David Weber. Pour sa maîtrise, pour son univers cohérent, et ces situations de tension tout simplement jouissives.

dabYo

Publié le 29 février 2012

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