L’auteure continue également à mêler connaissances et exploration scientifique avec ce qui ressemble à du surnaturel, mais qui est ici l’application à l’échelle galactique de phénomènes quantiques (si j’ai bien compris !). Le tout s’imbrique parfaitement, tout se tient, et on se surprend à vouloir croiser la route de ces formidables timhkans pour apprendre à faire partie du monde. Enfin, ne serait-ce que pour la splendide histoire d’amour que vit Tokalinan, cette trilogie mérite que vous vous y plongiez.

Suhner - Origines - A l'ombre des nénuphars
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On retrouve les mêmes qualités que dans les deux précédents : l’écriture est soignée, les personnages fouillés, d’autant plus qu’une bonne partie du roman se déroule au cours d’un long voyage qui sépare les membres du groupe. Cela permet à l’auteure de nous faire découvrir le point de vue et la voix de chacun d’eux, humains et timhkans. Les paysages sont à couper le souffle, et on se prend à espérer une adaptation sur grand écran pour plonger davantage dans la musique et la puissance du Grand Arc puis de Timhka. L’évolution du personnage d’Ambre est bouleversante ; et sa proximité avec un membre d’une autre espèce, davantage qu’avec les Terriens, nous rappelle que dans notre réalité, les pires monstres se cachent non pas dans la nature, mais bien dans l’enveloppe d’êtres humains, et qu’il ne suffit pas de se ressembler pour se comprendre.

L’auteure continue également à mêler connaissances et exploration scientifique avec ce qui ressemble à du surnaturel, mais qui est ici l’application à l’échelle galactique de phénomènes quantiques (si j’ai bien compris !). Le tout s’imbrique parfaitement, tout se tient, et on se surprend à vouloir croiser la route de ces formidables timhkans pour apprendre à faire partie du monde. Enfin, ne serait-ce que pour la splendide histoire d’amour que vit Tokalinan, cette trilogie mérite que vous vous y plongiez.

Et évidemment, les couvertures superbes de Manchu nous ouvrent elles aussi les chemins de cette formidable histoire.

A l'ombre des nénuphars

Publié le 27 avril 2016

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