« C'est la fin de la civilisation telle que nous la connaissons. Ce qui s'annonce excellent pour les affaires ! »
La Dernière Emperox est le troisième et donc dernier tome de la trilogie de space-opera L'Interdépendance de John Scalzi. L'Atalante publie ces romans à la fois drôles, inclusifs et intelligents !
Les courants du Flux qui relient les systèmes stellaires de l'Interdépendance s'effondrent les uns après les autres. Conscients du danger, les plus riches se sont réfugiés au Bout, la seule planète habitable de l'empire. Ailleurs, quelques uns se mobilisent pour venir en aide aux plus démunis : Kiva Lagos Marce Claremont, Tomas Chênevert et l'Emperox Griselda II.
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Au programme de ce volume, des intrigues politiques, des révélations, beaucoup d'humour, une vraie critique du capitalisme.
Côté humour, c'est parfait ! Les dialogues sont percutants, les réflexions des personnages tellement pertinentes. Les quelques références à notre culture audiovisuelle tombent tout à fait juste : à un moment de l'histoire, Kiva Lagos regarde une série intitulée Les Emperox, qui transpose à l'écran les vies des anciens Emperox (toute ressemblance avec The Crown serait purement fortuite bien sûr :') ) et à un autre elle lit « une uchronie ridicule où l'Interdépendance était encore en liaison avec la Terre et où tout le monde se faisait la guerre ». John Scalzi John Scalziing !
« [...] enchainant dix ans d'épisodes des Emperox, une série à la mode qui mettait en scène la vie des souverains de l'Interdépendance à raison d'un par saison. L'idée était excellente parce qu'il y avait eu quatre-vingt-huit emperox jusqu'à présent, ce qui offrait un bel avenir au concept. »
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J'adore Scalzi, je pense que c'est un auteur formidable, féministe et inclusif. Lisez Scalzi !