Si le nom de John Scalzi vous dit quelque chose, c’est peut-être parce que vous connaissez déjà son Vieil homme et la guerre dont on vous à parlé ici-même. Et c’est justement parce que j’avais trouvé le Vieil homme et la Guerre très intéressant que je suis allé voir ce que Scalzi avait écrit par ailleurs. Imprésario du troisième type n’est toujours pas sorti en poche et, il faut bien l’avouer, reste assez confidentiel en France. Pourtant, même si ce n’est pas un chef d’oeuvre c’est un roman très sympathique qui mérite le coup d’oeil. D’autant que c’est un livre qui mêle habilement science fiction et humour. C’est en quelque sorte le Martiens, Go home ! du XXIème siècle. Comme dans le roman de Frederick Brown, on assiste à l’arrivée des extra-terrestres, pour le meilleur mais surtout pour le rire. La différence avec les Martiens précédemment cités c’est que les Yherajk (à vos souhaits) sont fondamentalement gentils, compréhensifs. Mais ils sont affreux et surtout ils puent. Et ça, il faut bien l’avouer c’est trop demander à l’humanité. Alors, plutôt que de débarquer à l’improviste et d’entraîner une nouvelle Guerre des Mondes, les Yherajk décident de rester incognito et d’engager quelqu’un pour nous prévenir et nous préparer à leur arrivée. Et quoi de mieux qu’un agent de Stars pour assurer la promotion de gens venus d’une autre étoile ? Pour Tom Stein, l’un des plus brillants agents d’Hollywood, la tâche va être ardue. Nos Aliens ont presque tous les défauts : ils sont repoussants, ressemblent à des Blobs, communiquent en répandant des odeurs effroyables et sont capables de s’introduire dans nos cerveaux avec leurs tentacules. Heureusement pour Tom, ils sont sympas, drôles, compréhensifs et ils savent que sa mission va être assez complexe. John Scalzi profite de ce roman pour écrire une jolie satire d’Hollywood. Mais quand on est un jeune écrivain, il serait regrettable de se fâcher avec le Septième Art, et on peut comprendre que notre auteur ne soit pas trop dur avec le star-system. Reste que le livre est bourré de clin d’oeils et de piques très appréciables. Racontée par Tom Stein, cette aventure rocambolesque se lit très facilement. Attention, ayant lu le roman en anglais, je ne peux me prononcer sur la qualité de la traduction. On peut reprocher quelques facilités, mais John Scalzi a le talent d’un entertainer, quelqu’un qui vous prend par la main et vous balade où il veut. Il est certain que lorsque le cinéma aura compris son potentiel, nous risquons de le voir souvent adapté. Imprésario du troisième type est un petit roman : Scalzi le dit lui-même. C’est son premier roman. Il l’a écrit pour savoir s’il était capable d’en achever un. Et quand il a acquis une certaine notoriété, il l’a ressorti du tiroir, l’a updaté et l’a confié à son éditeur. Mais c’est un livre original, fun. Le genre de livre qui réconcilie avec la science fiction. Le genre de livre qui place Scalzi aux côtés de Frederick Brown ou Douglas Adams. Le genre de livre qu’il faut lire. 4/5 - Très bon

Scalzi - Imprésario du troisième type - Back to the Geek

Si le nom de John Scalzi vous dit quelque chose, c’est peut-être parce que vous connaissez déjà son Vieil homme et la guerre dont on vous à parlé ici-même. Et c’est justement parce que j’avais trouvé le Vieil homme et la Guerre très intéressant que je suis allé voir ce que Scalzi avait écrit par ailleurs.

Imprésario du troisième type n’est toujours pas sorti en poche et, il faut bien l’avouer, reste assez confidentiel en France. Pourtant, même si ce n’est pas un chef d’oeuvre c’est un roman très sympathique qui mérite le coup d’oeil.

D’autant que c’est un livre qui mêle habilement science fiction et humour. C’est en quelque sorte le Martiens, Go home ! du XXIème siècle. Comme dans le roman de Frederick Brown, on assiste à l’arrivée des extra-terrestres, pour le meilleur mais surtout pour le rire.

La différence avec les Martiens précédemment cités c’est que les Yherajk (à vos souhaits) sont fondamentalement gentils, compréhensifs. Mais ils sont affreux et surtout ils puent. Et ça, il faut bien l’avouer c’est trop demander à l’humanité.

Alors, plutôt que de débarquer à l’improviste et d’entraîner une nouvelle Guerre des Mondes, les Yherajk décident de rester incognito et d’engager quelqu’un pour nous prévenir et nous préparer à leur arrivée. Et quoi de mieux qu’un agent de Stars pour assurer la promotion de gens venus d’une autre étoile ?

Pour Tom Stein, l’un des plus brillants agents d’Hollywood, la tâche va être ardue. Nos Aliens ont presque tous les défauts : ils sont repoussants, ressemblent à des Blobs, communiquent en répandant des odeurs effroyables et sont capables de s’introduire dans nos cerveaux avec leurs tentacules. Heureusement pour Tom, ils sont sympas, drôles, compréhensifs et ils savent que sa mission va être assez complexe.

John Scalzi profite de ce roman pour écrire une jolie satire d’Hollywood. Mais quand on est un jeune écrivain, il serait regrettable de se fâcher avec le Septième Art, et on peut comprendre que notre auteur ne soit pas trop dur avec le star-system. Reste que le livre est bourré de clin d’oeils et de piques très appréciables.

Racontée par Tom Stein, cette aventure rocambolesque se lit très facilement. Attention, ayant lu le roman en anglais, je ne peux me prononcer sur la qualité de la traduction. On peut reprocher quelques facilités, mais John Scalzi a le talent d’un entertainer, quelqu’un qui vous prend par la main et vous balade où il veut. Il est certain que lorsque le cinéma aura compris son potentiel, nous risquons de le voir souvent adapté.

Imprésario du troisième type est un petit roman : Scalzi le dit lui-même. C’est son premier roman. Il l’a écrit pour savoir s’il était capable d’en achever un. Et quand il a acquis une certaine notoriété, il l’a ressorti du tiroir, l’a updaté et l’a confié à son éditeur. Mais c’est un livre original, fun. Le genre de livre qui réconcilie avec la science fiction. Le genre de livre qui place Scalzi aux côtés de Frederick Brown ou Douglas Adams. Le genre de livre qu’il faut lire.

4/5 - Très bon

Publié le 26 février 2013

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