La Vieille Terre n’est guère plus vivable. Désormais, après avoir colonisé puis décimé toutes les planètes du système solaire, elle reste le cœur d’un immense ensemble de mondes regroupés autour de l’Alliance, une des deux forces qui en recherchent chacune la domination. La guerre entre l’Alliance et le Directoire passe néanmoins au second plan avec un ennemi plus redoutable encore, les Krells, dotés d’un armement qui, pour être basé sur des technologies biologiques, n’en est pas moins surpuissant. L’humanité n’est pourtant pas en reste puisqu’elle s’est créé des défenseurs exceptionnels, les simulants. Des clones surpuissants, dotés d’une technologie meurtrière, et personnalisés en fonction de chacun de leurs opérateurs qui les dirigent à distance. Ainsi, lorsqu’un de ces simulants est tué, son corps d’origine, malgré la souffrance de cette mort, se réveille-t-il indemne dans sa cuve et peut-il reprendre le combat dans une autre enveloppe. Une telle innovation a changé le cours de la guerre même si nombre de ces soldats n’ont jamais réellement combattu en personne. Le capitaine Harris, un des plus remarquables d’entre eux, est devenu une légende, mort tant de fois sous sa forme de Sim qu’il a fini par être surnommé Lazare. Mais il est aussi devenu en quelque sorte accro à cette puissance simulée et n’a pas été capable de saisir la chance qui lui était offerte d’une vie plus « ordinaire », celle qu’il aurait pu mener avec Elena, qu’il a perdue. Ce premier tome commence donc par l’attaque d’un vaisseau krell qu’il mène avec son équipe, sur un mode assez caricatural d’ailleurs, qui permet de découvrir le mode « simulant », avant de revenir à la réalité. Une réalité plutôt douloureuse puisque ce retour à la « vraie vie » ne saurait modifier le passé. Il n’empêche pas davantage le souvenir de la mort de son simulant. Une expérience acquise dans ces combats qui rend le capitaine Harris, malgré – ou grâce à – un caractère assez individualiste, d’autant plus précieux à sa hiérarchie. Il va donc être choisi pour une opération bien spéciale, la mission Clef de voûte. Aller, sinon récupérer, du moins s’assurer du devenir d’une équipe de scientifiques envoyée dans le Maelstrom, pour étudier l’extraordinaire artefact découvert sur une planète krell. Son équipe et lui embarquent donc sur l’Orégon, un vaisseau aux équipements plus pointus qu’ils aient jamais imaginés, pour se retrouver au cœur de l’espace ennemi. Et d’ennemis, il ne manque pas. Et ils ne seront pas uniquement extérieurs. Non seulement parce que l’auteur, par une succession de flash-back, laisse découvrir peu à peu les failles et les atouts de son héros, mais peut-être aussi parce que cette fois, après avoir été soldat d’élite dans une guerre virtuelle, il pourra prendre conscience de son rôle et de ses capacités in real life. Une réflexion intéressante dans un décor de batailles spatiales assez grandioses qui inaugure bien de cette série qui commence juste. Hélène Marchetto - Les Vagabonds du rêve

Sawyer - L'artefact - Les Vagabonds du rêve

La Vieille Terre n’est guère plus vivable. Désormais, après avoir colonisé puis décimé toutes les planètes du système solaire, elle reste le cœur d’un immense ensemble de mondes regroupés autour de l’Alliance, une des deux forces qui en recherchent chacune la domination.
La guerre entre l’Alliance et le Directoire passe néanmoins au second plan avec un ennemi plus redoutable encore, les Krells, dotés d’un armement qui, pour être basé sur des technologies biologiques, n’en est pas moins surpuissant.
L’humanité n’est pourtant pas en reste puisqu’elle s’est créé des défenseurs exceptionnels, les simulants. Des clones surpuissants, dotés d’une technologie meurtrière, et personnalisés en fonction de chacun de leurs opérateurs qui les dirigent à distance. Ainsi, lorsqu’un de ces simulants est tué, son corps d’origine, malgré la souffrance de cette mort, se réveille-t-il indemne dans sa cuve et peut-il reprendre le combat dans une autre enveloppe.
Une telle innovation a changé le cours de la guerre même si nombre de ces soldats n’ont jamais réellement combattu en personne.
Le capitaine Harris, un des plus remarquables d’entre eux, est devenu une légende, mort tant de fois sous sa forme de Sim qu’il a fini par être surnommé Lazare. Mais il est aussi devenu en quelque sorte accro à cette puissance simulée et n’a pas été capable de saisir la chance qui lui était offerte d’une vie plus « ordinaire », celle qu’il aurait pu mener avec Elena, qu’il a perdue.
Ce premier tome commence donc par l’attaque d’un vaisseau krell qu’il mène avec son équipe, sur un mode assez caricatural d’ailleurs, qui permet de découvrir le mode « simulant », avant de revenir à la réalité. Une réalité plutôt douloureuse puisque ce retour à la « vraie vie » ne saurait modifier le passé.
Il n’empêche pas davantage le souvenir de la mort de son simulant. Une expérience acquise dans ces combats qui rend le capitaine Harris, malgré – ou grâce à – un caractère assez individualiste, d’autant plus précieux à sa hiérarchie.
Il va donc être choisi pour une opération bien spéciale, la mission Clef de voûte. Aller, sinon récupérer, du moins s’assurer du devenir d’une équipe de scientifiques envoyée dans le Maelstrom, pour étudier l’extraordinaire artefact découvert sur une planète krell.
Son équipe et lui embarquent donc sur l’Orégon, un vaisseau aux équipements plus pointus qu’ils aient jamais imaginés, pour se retrouver au cœur de l’espace ennemi.
Et d’ennemis, il ne manque pas. Et ils ne seront pas uniquement extérieurs. Non seulement parce que l’auteur, par une succession de flash-back, laisse découvrir peu à peu les failles et les atouts de son héros, mais peut-être aussi parce que cette fois, après avoir été soldat d’élite dans une guerre virtuelle, il pourra prendre conscience de son rôle et de ses capacités in real life.
Une réflexion intéressante dans un décor de batailles spatiales assez grandioses qui inaugure bien de cette série qui commence juste.

Hélène Marchetto - Les Vagabonds du rêve

Publié le 3 avril 2017

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