Le Dauphiné libéré

Arthur Conan Doyle s'était toujours bien gardé de plonger son célèbre détective dans le domaine de la littérature fantastique, se contentant, enauteur soucieux du plaisir de ses lecteurs, de flirter avec les fantômes et autres chiens démoniaques. C'était pourtant l'époque où la confusion des genres était encore possible, où les fruits de l'imagination bouillaient ensemble dans le chaudron de la littérature populaire. Recette de bonnes confitures qui fut ensuite perdue.

Mais les gourmands ont la vie dure, et en cette fin de siècle, si semblable, à bien des égards, à la précédente, voici que de nouveau les auteurs fondent les genres avec succès. Et pourquoi pas cette fois y entraîner le limier londonien ?

Publié le 18 juin 2009