Fermez vos volets, verrouillez vos portes et allez vous cacher sous le lit, Rincevent est de retour !Le mage le plus calamiteux du Disque-monde est à nouveau pris dans un tourbillon d’aventure, entraîné cette fois par un banal (ou presque) chapeau.Pratchett mélange ici les deux facettes de son écriture que sont la description et le récit, parvenant ainsi à un parfait équilibre entre une découverte approfondie des mécanismes de la magie d’une part, et plusieurs péripéties incroyablement imprévisibles de l’autre.Comme toujours, les personnages sont des caricatures de l’Heroïc-fantasy classique, le must étant Nijel le Destructeur, premier guerrier barbare autoproclamé grâce aux cours par correspondance !La limite entre les bons et les méchants est une fois de plus très ténue (si l’on excepte le délicieusement détestable Grand Vizir), et se montre propice à la réflexion. Est-on vraiment coupable lorsque l’on agit sous la contrainte ?8/10 Ce cinquième tome, héritier spirituel des deux premiers –tout comme le seront les Annales suivantes ayant Rincevent pour héros- nous fait comprendre que la magie ne résout pas tout, et qu’une trop grande puissance n’est rien sans une cause à laquelle on puisse l’y rattacher. La saga se poursuit…Chips

Pratchett - Sourcellerie - Librairie Critic

Fermez vos volets, verrouillez vos portes et allez vous cacher sous le lit, Rincevent est de retour !Le mage le plus calamiteux du Disque-monde est à nouveau pris dans un tourbillon d’aventure, entraîné cette fois par un banal (ou presque) chapeau.

Pratchett mélange ici les deux facettes de son écriture que sont la description et le récit, parvenant ainsi à un parfait équilibre entre une découverte approfondie des mécanismes de la magie d’une part, et plusieurs péripéties incroyablement imprévisibles de l’autre.

Comme toujours, les personnages sont des caricatures de l’Heroïc-fantasy classique, le must étant Nijel le Destructeur, premier guerrier barbare autoproclamé grâce aux cours par correspondance !

La limite entre les bons et les méchants est une fois de plus très ténue (si l’on excepte le délicieusement détestable Grand Vizir), et se montre propice à la réflexion. Est-on vraiment coupable lorsque l’on agit sous la contrainte ?

8/10 Ce cinquième tome, héritier spirituel des deux premiers –tout comme le seront les Annales suivantes ayant Rincevent pour héros- nous fait comprendre que la magie ne résout pas tout, et qu’une trop grande puissance n’est rien sans une cause à laquelle on puisse l’y rattacher. La saga se poursuit…

Chips

Publié le 20 octobre 2010

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