Il faut dire que ce livre est une facétieuse réécriture de « Songe d’une nuit d’été » de Shakespeare.

Pratchett - Nobliaux et sorcières - Magazine culture
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Sur la ligne temporelle, l’histoire est la suite de Mécomptes de fées ; nous nous trouvons toujours au royaume de Lancre. DONC on récapitule : un mariage en prévision, des mages de l’université invisible qui sont en partance, la MORT qui fait une apparition, des apprenties sorcières qui font n’importe quoi, une brèche ouverte et bientôt l’invasion d’elfes. Mais ce n’est pas tout : il y ait aussi question d’un nain, de la mort de Mémé Ciredutemps et de la présence d’une licorne. Le tout dans un seul et même tome.

Oui, c’est toujours un bonheur de se plonger dans un roman des Annales du Disque-Monde. Dès les premières pages, on sait que l’on va voyager et rire aussi. L’humour est décalé mais Terry Pratchett aborde aussi des thèmes sérieux en filigrane : notamment la ruralité – avec le poids des traditions, le choc avec un monde plus urbain – et les univers parallèles comme dans Mortimer.

Ici, le petit peuple se montre méchant et cruel, la facette souvent éclipsée dans les histoires mais qui existe bel et bien. Et puis, on apprend des détails de la vie d’Esmé, et ça, c’est truculent. J’ai eu un peu plus de mal avec les éléments éparpillés dans le temps, mais rien de dramatique. Il faut dire que ce livre est une facétieuse réécriture de « Songe d’une nuit d’été » de Shakespeare.

Et plein de citations à déguster.

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Publié le 3 novembre 2016