Troisième aventure de nos sorcières préférées, dans la continuité de la précédente. Pratchett s’amuse en effet toujours autant en détournant les codes de la Fantasy traditionnelle. Sa nouvelle cible ? Les elfes, êtres parfaits et intouchables dans la plupart des récits.Alors que Mécomptes de fées donnait dans le parodique, ce volume 14 se montre clairement plus inquiétant. Les elfes sont ici présentés comme des êtres froids et cruels, uniquement soucieux de leur propre plaisir, bien que leur beauté extérieure demeure intacte. Sortent de vampires de la réalité, ils pénètrent le royaume de Lancre grâce aux croyances des paysans crédules.Les coutumes rurales sont d’ailleurs largement tournées en dérision à travers l’avis des paysans quant aux livres, leurs réactions face à « la magie » et leurs nombreuses superstitions. Leur sagesse ancestrale permet à l’auteur de contrebalancer ce tableau peu flatteur de prime abord, surtout par contraste avec les mages de l’Université de l’invisible qui viennent ajouter leur sérieux comique à la situation.8/10 Une relecture des classiques sortant du comique habituel, voilà qui renouvelle avec bonheur l’intérêt pour la saga la plus délirante de la fantasy ! Mémé Ciredutemps se montre une fois de plus magistrale, et on ne peut s’empêcher d’attendre son retour…

Pratchett - Nobliaux et Sorcières - Critic

Troisième aventure de nos sorcières préférées, dans la continuité de la précédente. Pratchett s’amuse en effet toujours autant en détournant les codes de la Fantasy traditionnelle. Sa nouvelle cible ? Les elfes, êtres parfaits et intouchables dans la plupart des récits.

Alors que Mécomptes de fées donnait dans le parodique, ce volume 14 se montre clairement plus inquiétant. Les elfes sont ici présentés comme des êtres froids et cruels, uniquement soucieux de leur propre plaisir, bien que leur beauté extérieure demeure intacte. Sortent de vampires de la réalité, ils pénètrent le royaume de Lancre grâce aux croyances des paysans crédules.

Les coutumes rurales sont d’ailleurs largement tournées en dérision à travers l’avis des paysans quant aux livres, leurs réactions face à « la magie » et leurs nombreuses superstitions. Leur sagesse ancestrale permet à l’auteur de contrebalancer ce tableau peu flatteur de prime abord, surtout par contraste avec les mages de l’Université de l’invisible qui viennent ajouter leur sérieux comique à la situation.

8/10 Une relecture des classiques sortant du comique habituel, voilà qui renouvelle avec bonheur l’intérêt pour la saga la plus délirante de la fantasy ! Mémé Ciredutemps se montre une fois de plus magistrale, et on ne peut s’empêcher d’attendre son retour…

Publié le 4 février 2011