La Borogravie est un petit état situé non loin de la brillante Ankh-Morpork, et s’illustre par son dieu, Nuggan. Les prêtres de cette religion déterminent les abominations que les fidèles doivent éviter, comme la couleur bleue, le chocolat ou les chats. Les Borograviens ont aussi une tendance exacerbée à se battre contre tous leurs voisins, successivement ou, comme c’est le cas en ce chaud été, contre leur coalition. Margot est fille d’aubergiste mais elle rêve de retrouver son frère Paul, qui s’est engagé dans l’armée. Car depuis un an, le jeune homme n’a pas donné signe de vie. La jeune fille ne trouve qu’une solution : s’engager à son tour dans l’armée en se faisant passer pour un garçon. Débute alors une épopée où Margot, devenue Olivier, va découvrir que l’armée et la guerre réservent bien des surprises. La guerre est un sujet sérieux et Terry Pratchett le traite sérieusement, sans pour autant mettre en scène un seul combat. Son propos est plus général et repose sur les motivations de la guerre, le fonctionnement d’une armée et l’approche féminine de cet acte si typiquement masculin. Il l’aborde d’un œil critique, sans verser dans la condamnation grossière et n’en est que plus efficace. Le récit révèle beaucoup de surprises sur cette armée borogravienne si redoutable, même si l’humour est plus diffus que dans d’autres romans de l’auteur. T. Pratchett nous offre encore une fois des personnages marquants, dont le sergent Jackrum qui ressort particulièrement, avec ses manières débraillées et ses expressions truculentes. Un bon moment pour les amateurs des Annales. Miss Mopi PhénixMag

Pratchett - Le régiment monstrueux - PhénixMag

La Borogravie est un petit état situé non loin de la brillante Ankh-Morpork, et s’illustre par son dieu, Nuggan. Les prêtres de cette religion déterminent les abominations que les fidèles doivent éviter, comme la couleur bleue, le chocolat ou les chats. Les Borograviens ont aussi une tendance exacerbée à se battre contre tous leurs voisins, successivement ou, comme c’est le cas en ce chaud été, contre leur coalition.

Margot est fille d’aubergiste mais elle rêve de retrouver son frère Paul, qui s’est engagé dans l’armée. Car depuis un an, le jeune homme n’a pas donné signe de vie. La jeune fille ne trouve qu’une solution : s’engager à son tour dans l’armée en se faisant passer pour un garçon. Débute alors une épopée où Margot, devenue Olivier, va découvrir que l’armée et la guerre réservent bien des surprises.

La guerre est un sujet sérieux et Terry Pratchett le traite sérieusement, sans pour autant mettre en scène un seul combat. Son propos est plus général et repose sur les motivations de la guerre, le fonctionnement d’une armée et l’approche féminine de cet acte si typiquement masculin. Il l’aborde d’un œil critique, sans verser dans la condamnation grossière et n’en est que plus efficace.

Le récit révèle beaucoup de surprises sur cette armée borogravienne si redoutable, même si l’humour est plus diffus que dans d’autres romans de l’auteur. T. Pratchett nous offre encore une fois des personnages marquants, dont le sergent Jackrum qui ressort particulièrement, avec ses manières débraillées et ses expressions truculentes. Un bon moment pour les amateurs des Annales.

Miss Mopi
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Publié le 28 août 2012

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