Horreur et putréfaction ! Un caprice du destin a fait que, avant de trépasser, le mage Tambour Billette a légué son bourdon, non pas au huitième fils du huitième fils, comme il est de coutume, mais à sa huitième fille... Eskarina. Il va y en avoir des hommes à convaincre dans cette histoire ! Et ce ne sera pas chose aisée... Eh oui d'abord, les femmes peuvent être mages, même si elles feraient mieux de devenir sorcières ! Mémé Ciredutemps ne sera pas de trop pour aider la demoiselle à accomplir son destin. Pour commencer, elle fera son possible pour ramener Esk dans le giron de la seule magie "qui vaille le coup", mais le bourdon est un adversaire de taille. Apprendre à concilier ? Pourquoi pas ! Simon, le jeune futur mage bègue et prodige, deviendra lui aussi un atout dans la conquête de l'université de l'invisible. Car c'est là la quête dans laquelle Eskarina s'est lancée. Les murs de l'école des mages d'Ankh-Morpork la sublime n'ont pas fini de trembler !... Toujours foutraque mais toujours aussi cohérent, le monde de Terry Pratchett accouche encore d'une créature hors du commun. Sorte de compromis improbable entre la chanteuse de variété Rika Zaraï et l'héroïne de bande dessinée Carmen Crü, voilà mémé Ciredutemps, maîtresse incontestée des herbes et potions à Trou d'Ucques, unique détentrice de toutes les ficelles de la têtologie qui n'est autre que l'art et la science de comprendre comment fonctionnent ceux qui l'entourent de manière à ne pas avoir à utiliser de pouvoirs qui pourraient être difficiles à contrôler. L'invasion de son espace vital par le bourdon maudit que Tambour Billette a légué à sa fille donne lieu, comme d'habitude, à d'hilarants faces à faces, tant il est vrai que Terry Pratchett aime à plonger les protagonistes de ses romans dans des situations invraisemblables, plus loufoques et délirantes les unes que les autres. La jeune Eskarina, quant à elle, découvrira la vie et le monde, tout au long de la route qui la mène à Ankh-Morpork. Une nouvelle occasion pour nous, lecteurs gourmands et réjouis, de poursuivre notre découverte des merveilles aussi improbables qu'inattendues que recèle le disque-monde. Citons pour mémoire les Zoïdes et leurs écoles de mensonges, les nains réparateurs de balais volants ou bien encore l'archimage Biseauté, nouveau directeur calamiteux de l'université de l'invisible... Petit à petit, livre après livre, le lecteur s'amuse comme un petit fou en découvrant l'univers du disque-monde et se délecte d'un tel feu d'artifice de délires et d'imagination, et cela d'autant plus qu'humour et dérision sont toujours au rendez-vous. Traduire "Les annales du Disque-Monde" sans trahir peu ou prou son auteur relève de la haute voltige. Mention spéciale à Patrick Couton, le traducteur génial - le mot n'est pas trop fort ! - de cette série culte en français, pour la qualité, l'intelligence et la cohérence de l'adaptation des jeux de mots, clins d'œil et autres subtilités "so british" dont Terry Pratchett aime à truffer ses intrigues. La tâche, sans conteste est colossale, Patrick Couton parfaitement à la hauteur, s'en sort avec les honneurs. Un vrai bonheur de lecture qui réjouira adolescents et adultes ! Marion Godefroid-Richert

Pratchett - La huitième fille - Mauvais genres
Horreur et putréfaction ! Un caprice du destin a fait que, avant de trépasser, le mage Tambour Billette a légué son bourdon, non pas au huitième fils du huitième fils, comme il est de coutume, mais à sa huitième fille... Eskarina. Il va y en avoir des hommes à convaincre dans cette histoire ! Et ce ne sera pas chose aisée... Eh oui d'abord, les femmes peuvent être mages, même si elles feraient mieux de devenir sorcières ! Mémé Ciredutemps ne sera pas de trop pour aider la demoiselle à accomplir son destin. Pour commencer, elle fera son possible pour ramener Esk dans le giron de la seule magie "qui vaille le coup", mais le bourdon est un adversaire de taille. Apprendre à concilier ? Pourquoi pas ! Simon, le jeune futur mage bègue et prodige, deviendra lui aussi un atout dans la conquête de l'université de l'invisible. Car c'est là la quête dans laquelle Eskarina s'est lancée. Les murs de l'école des mages d'Ankh-Morpork la sublime n'ont pas fini de trembler !...

Toujours foutraque mais toujours aussi cohérent, le monde de Terry Pratchett accouche encore d'une créature hors du commun. Sorte de compromis improbable entre la chanteuse de variété Rika Zaraï et l'héroïne de bande dessinée Carmen Crü, voilà mémé Ciredutemps, maîtresse incontestée des herbes et potions à Trou d'Ucques, unique détentrice de toutes les ficelles de la têtologie qui n'est autre que l'art et la science de comprendre comment fonctionnent ceux qui l'entourent de manière à ne pas avoir à utiliser de pouvoirs qui pourraient être difficiles à contrôler. L'invasion de son espace vital par le bourdon maudit que Tambour Billette a légué à sa fille donne lieu, comme d'habitude, à d'hilarants faces à faces, tant il est vrai que Terry Pratchett aime à plonger les protagonistes de ses romans dans des situations invraisemblables, plus loufoques et délirantes les unes que les autres. La jeune Eskarina, quant à elle, découvrira la vie et le monde, tout au long de la route qui la mène à Ankh-Morpork. Une nouvelle occasion pour nous, lecteurs gourmands et réjouis, de poursuivre notre découverte des merveilles aussi improbables qu'inattendues que recèle le disque-monde. Citons pour mémoire les Zoïdes et leurs écoles de mensonges, les nains réparateurs de balais volants ou bien encore l'archimage Biseauté, nouveau directeur calamiteux de l'université de l'invisible...

Petit à petit, livre après livre, le lecteur s'amuse comme un petit fou en découvrant l'univers du disque-monde et se délecte d'un tel feu d'artifice de délires et d'imagination, et cela d'autant plus qu'humour et dérision sont toujours au rendez-vous. Traduire "Les annales du Disque-Monde" sans trahir peu ou prou son auteur relève de la haute voltige. Mention spéciale à Patrick Couton, le traducteur génial - le mot n'est pas trop fort ! - de cette série culte en français, pour la qualité, l'intelligence et la cohérence de l'adaptation des jeux de mots, clins d'œil et autres subtilités "so british" dont Terry Pratchett aime à truffer ses intrigues. La tâche, sans conteste est colossale, Patrick Couton parfaitement à la hauteur, s'en sort avec les honneurs. Un vrai bonheur de lecture qui réjouira adolescents et adultes !

Marion Godefroid-Richert

Publié le 24 juin 2013

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