Ce nouvel opus sonne pour ce qu'il est, une suite. Si la fugue existentialiste de la Mort est en accord majeurs avec le Faucheur, la ligne est un peu répétitive, et manque de variations. Malgré tout, on retrouve le tempo propre à Pratchett, et si brillamment arrangé par Patrick Couton. Le rythme swingue, les références fusent en churs, et on retrouve avec bonheur les compositions qui ont fait le succès des précédents volumes : du rock électrique de Planteur au jazz débonnaire du bibliothécaire, en passant par la guingette de Ridculle et le menuet métrique du Patricien, l'auteur nous offre une symphonie légère et colorée, dans la pure tradition pratchettienne. Ce livret se prête plus aux afficionados du genre qu'aux dilettantes, peut-être parce que pour apprécier pleinement les envolées lyriques dans leurs détails, il faut d'abord connaître la trame de fond. Mais je ne peux que recommander la lecture de ce livre, tout autant que celle de l'ensemble des Annales, car elle constitue la preuve que le genre n'est pas mort depuis Tolkien, et que l'humour brittanique n'est pas fait que de Benny Hill. Pour finir, sachez que ce livre peut susciter une furieuse " sympathy for the devil " si l'on n'a pas le " feelings " et que l'on ne chante pas " le bourdon du mage a un noeud au bout " cinq fois d'affilée dans sa baignoire avant de le lire I feel good... Le Telmus (02/11/2001)

Pratchett - Accros du Roc - Les Chroniques de l'imaginaire

Ce nouvel opus sonne pour ce qu'il est, une suite. Si la fugue existentialiste de la Mort est en accord majeurs avec le Faucheur, la ligne est un peu répétitive, et manque de variations. Malgré tout, on retrouve le tempo propre à Pratchett, et si brillamment arrangé par Patrick Couton. Le rythme swingue, les références fusent en churs, et on retrouve avec bonheur les compositions qui ont fait le succès des précédents volumes : du rock électrique de Planteur au jazz débonnaire du bibliothécaire, en passant par la guingette de Ridculle et le menuet métrique du Patricien, l'auteur nous offre une symphonie légère et colorée, dans la pure tradition pratchettienne.

Ce livret se prête plus aux afficionados du genre qu'aux dilettantes, peut-être parce que pour apprécier pleinement les envolées lyriques dans leurs détails, il faut d'abord connaître la trame de fond. Mais je ne peux que recommander la lecture de ce livre, tout autant que celle de l'ensemble des Annales, car elle constitue la preuve que le genre n'est pas mort depuis Tolkien, et que l'humour brittanique n'est pas fait que de Benny Hill. Pour finir, sachez que ce livre peut susciter une furieuse " sympathy for the devil " si l'on n'a pas le " feelings " et que l'on ne chante pas " le bourdon du mage a un noeud au bout " cinq fois d'affilée dans sa baignoire avant de le lire I feel good...

Le Telmus (02/11/2001)

Publié le 29 janvier 2013