La musique débarque sur le Disque-monde, et pas n’importe laquelle ! Quand le Rock&Roll frappe à la porte sous la forme d’un groupe de trois musiciens hors normes, nul ne peut résister. Un humain, un troll et un nain qui s’associe non pas pour une quête héroïque mais pour former un groupe qui, bien qu’ils ne le sachent pas encore, deviendra célèbre au-delà de leurs espoirs les plus fous… Kreskenn Kelenn, l’humain, ne tarde pourtant pas à perdre sa harpe, mais il retrouve bien vite un curieux instrument : une guitare qui semble jouer toute seule, comme si avait sa propre volonté. Et si les groupies se font vite nombreuses, compter la petite-fille de la Mort dans leurs rangs se révèle prolonger de manière non négligeable l’espérance de vie… Pratchett utilise encore une fois la ficelle des deux histoires entremêlées (la pré-retraite de la Mort et l’avènement de la musique de roc) pour nous concocter un mélange détonnant. L’ironie sur l’industrie musicale est omniprésente, avec une forte critique du système de recrutement des jeunes talents via la Guilde des musiciens, mais le fond du roman repose bel et bien sur la musique. Sa naissance, ses effets, la folie qui s’empare du Disque-monde n’est pas sans rappeler les plus grandes heures des Beatles, des Stones et autres. L’hommage-référence à Stephen King prend rapidement une ampleur délirante, la guitare magique rappelant par son aspect vivant et sa volonté propre Christine. Mais alors que la voiture devenait meurtrière, la guitare n’a ici pour but que de permettre à son porteur de survivre envers et contre tout, afin de pouvoir diffuser sa musique le plus possible. Une boucle sans fin qui entrainera Suzanne, fascinée par Kreskenn, dans une aventure aussi délirante que mortelle. La Mort a beau prendre des vacances, ce n’est pas le cas de Pratchett, qui nous offre une fois encore un incroyable récit au service de l’humour. Moitié « one-shot », moitié suite de la série sur le personnage le plus important du Disque-monde, Accros du roc est une réussite. Une fois encore. Chips

Pratchett - Accros du roc - Critic

La musique débarque sur le Disque-monde, et pas n’importe laquelle ! Quand le Rock&Roll frappe à la porte sous la forme d’un groupe de trois musiciens hors normes, nul ne peut résister.

Un humain, un troll et un nain qui s’associe non pas pour une quête héroïque mais pour former un groupe qui, bien qu’ils ne le sachent pas encore, deviendra célèbre au-delà de leurs espoirs les plus fous… Kreskenn Kelenn, l’humain, ne tarde pourtant pas à perdre sa harpe, mais il retrouve bien vite un curieux instrument : une guitare qui semble jouer toute seule, comme si avait sa propre volonté. Et si les groupies se font vite nombreuses, compter la petite-fille de la Mort dans leurs rangs se révèle prolonger de manière non négligeable l’espérance de vie…

Pratchett utilise encore une fois la ficelle des deux histoires entremêlées (la pré-retraite de la Mort et l’avènement de la musique de roc) pour nous concocter un mélange détonnant. L’ironie sur l’industrie musicale est omniprésente, avec une forte critique du système de recrutement des jeunes talents via la Guilde des musiciens, mais le fond du roman repose bel et bien sur la musique. Sa naissance, ses effets, la folie qui s’empare du Disque-monde n’est pas sans rappeler les plus grandes heures des Beatles, des Stones et autres.

L’hommage-référence à Stephen King prend rapidement une ampleur délirante, la guitare magique rappelant par son aspect vivant et sa volonté propre Christine. Mais alors que la voiture devenait meurtrière, la guitare n’a ici pour but que de permettre à son porteur de survivre envers et contre tout, afin de pouvoir diffuser sa musique le plus possible. Une boucle sans fin qui entrainera Suzanne, fascinée par Kreskenn, dans une aventure aussi délirante que mortelle.

La Mort a beau prendre des vacances, ce n’est pas le cas de Pratchett, qui nous offre une fois encore un incroyable récit au service de l’humour. Moitié « one-shot », moitié suite de la série sur le personnage le plus important du Disque-monde, Accros du roc est une réussite. Une fois encore.

Chips

Publié le 6 janvier 2012