Ouest-France

Vous nous avez habitués à explorer l'étrangeté près de chez nous, mais cette fois, ce roman nous entraine dans des territoires proches du fantastique. Qu'est-ce qui a décidé de cette bascule ?
C'est parti d'un projet de film fantastique autour du lac de Grand-Lieu, dont l'auteur m'a demandé une adaptation. Après quelques errements, l'idée d'un polar revenait inlassablement. La prise d'acides (par le héros de cette histoire) m'est alors
apparue comme un moyen d'entrer dans un monde halluciné.

Estimez-vous avoir réussi à vous approprier cette histoire ?
Je l'ai « polardisée ». Le scénario du film, toujours en écriture, ne devrait pas avoir les codes du polar, mais plutôt basculer du côté du fantastique. C'est un peu le monde à l'envers. Ce polar devait être l'adaptation d'un film, on est aujourd'hui proche
du contraire.
 
Vous voici entre les mains d'un éditeur littéraire reconnu, L'Atalante. Cela change-t-il votre pratique d'écriture ?
 
J'ai déjà eu plusieurs expériences de travail assidu sur d'autres polars où l'éditeur vous "explose" des paragraphes. Ce fut le cas pour la fin du Poulpe Aztèques Freaks, j'avais dû réécrire le dénouement. Mais oui, cette fois, j'ai vu mes tics et mes tocs, ces vieilles habitudes indécrotables qui collent à votre stylo depuis des lustres. J'applaudis le travail de l'éditeur. C'est une belle avantures commune. Je f-vais faire plus gaffe avant de rendre mla copie, c'est sûr.
 

Ouest-France

Publié le 29 septembre 2014

à propos de la même œuvre