Tout d’abord, quel beau titre et quelle belle couverture !
Dans un monde post-apocalyptique, nous suivons une jeune fille atteinte d’un virus semi-conscient (pas banal et bien trouvé), vivant avec sa mère, elle ne possède qu’un seul véritable ami, va en cours, vie avec sa mère dans un laboratoire de science transformé en chambre à l’intérieur d’un bâtiment universitaire servant de refuge à une communauté de personnes s’entraidant pour vivre en autarcie.
Les journées se répètent, jusqu’au jour où elle reçoit une lettre d’admission à l’université (qui se trouve loin hors de la communauté), est-ce une opportunité ? Un canular ? Un piège ? Vu que personne ne sait ce qu’il y a au loin de ce lieu de vie, qu’il paraît que c’est dangereux, que va-t-elle faire ?
L’écriture de Premee Mohamed est douce et poétique, sans tomber dans la contemplation totale.
Il y a de la réflexion, de la vie quotidienne, des tiraillements existentiels, des analyses sur l’amitié, de la trahison, de la peur, de la perte ou de l’indépendance, de la parentalité, de la place dans une société et une communauté réglée au millimètre entre autres sujets variés.
Je précise que ce premier volume est une introduction à un monde que j’espère bien plus vaste, nous aurons la réponse avec la suite. En tout cas je l’espère fortement car ce texte à un énorme potentiel.