A la veille du premier millénaire, Dea, une fillette de douze ans qui n'a jamais connu son père, fait la rencontre du chasseur de sorcières Goten. Sans explication, sa mère la jette alors hors de sa maison, et elle n'a d'autre choix que de suivre Goten. Lequel révèle bien vite sa véritable identité... Ce roman initiatique prend place dans un monde de fantasy à l'ambiance « fin du monde » très prégnante, ce qui est relativement inhabituel pour un roman jeunesse, et donne un cachet certain aux aventures de Dea et Goten. Celles-ci sont rythmées et attrayantes, mais néanmoins assez prévisibles, et parfois peu crédibles. La faute bien souvent aux personnages : en effet, Goten et son ennemi Abakus – lui aussi chasseur de sorcières – semblent alternativement supérieurement intelligents et incroyablement naïfs compte-tenu de leur position « sociale ». Même chose pour Dea : par instants, elle a des réactions d'adulte alors qu'elle a douze ans, si bien que lorsqu'elle se comporte comme une fillette, ses actes sont incohérents avec ceux qui les ont précédés. Ces défauts, qui ne gêneront peut-être pas les plus jeunes des lecteurs, empêchent néanmoins une réelle empathie envers les protagonistes de l'histoire. Pour peu que l'on ne s'attarde pas sur la psychologie des personnages, Les sept sceaux reste donc un court roman relativement plaisant, agrémenté d'illustrations de Wahed Khakdan, mais vraisemblablement vite oublié. Bruno PARA, NooSFere, novembre 2008

Meyer - Les sept sceaux - NooSFere
A la veille du premier millénaire, Dea, une fillette de douze ans qui n'a jamais connu son père, fait la rencontre du chasseur de sorcières Goten. Sans explication, sa mère la jette alors hors de sa maison, et elle n'a d'autre choix que de suivre Goten. Lequel révèle bien vite sa véritable identité...
Ce roman initiatique prend place dans un monde de fantasy à l'ambiance « fin du monde » très prégnante, ce qui est relativement inhabituel pour un roman jeunesse, et donne un cachet certain aux aventures de Dea et Goten. Celles-ci sont rythmées et attrayantes, mais néanmoins assez prévisibles, et parfois peu crédibles. La faute bien souvent aux personnages : en effet, Goten et son ennemi Abakus – lui aussi chasseur de sorcières – semblent alternativement supérieurement intelligents et incroyablement naïfs compte-tenu de leur position « sociale ». Même chose pour Dea : par instants, elle a des réactions d'adulte alors qu'elle a douze ans, si bien que lorsqu'elle se comporte comme une fillette, ses actes sont incohérents avec ceux qui les ont précédés. Ces défauts, qui ne gêneront peut-être pas les plus jeunes des lecteurs, empêchent néanmoins une réelle empathie envers les protagonistes de l'histoire.
Pour peu que l'on ne s'attarde pas sur la psychologie des personnages, Les sept sceaux reste donc un court roman relativement plaisant, agrémenté d'illustrations de Wahed Khakdan, mais vraisemblablement vite oublié.

Bruno PARA, NooSFere, novembre 2008
Publié le 8 juin 2009

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