Daily Passions

Au fil de votre lecture vous trouverez sans doute que l’illustration de couverture renvoie au contenu, il n’empêche je ne suis pas sûr qu’elle vous ait inspiré l’achat. Tout comme le titre d’ailleurs.

Tout se déroule dans un monde post-apocalyptique. Rien ne nous est dit des causes de l’état des lieux et des êtres puisque nous les découvrons au fur et à mesure de l’action. Le personnage principal, si l’on peut dire, s’est baptisé Zizare à son sortir de la boue, la malboire, la glaise d’où il a été tiré par Arsen, un qui sait des choses, qui veut faire fonctionner une machine du Temps Vieux, qui dessine des plans. Arsen et Zizare construisent leur machine et la mettent en fonction, c’est ainsi qu’ils récupèrent de l’Eau bonne à boire et autre que celle venue du ciel dont se servent ceux d’un proche village, Wassingue. C’est là que Zizare va rencontrer celle que tout le monde juge folle et qu’il va aimer et baptiser Mivoix. Ensemble ils vont vouloir voir le barrage qui domine la vallée où ils vivent. Le barrage est tenu par une secte qui risque de les mettre à mort, ils fuient. Et Zizare se retrouve plus ou moins prisonnier des Batras et de la Feuillue qui avancent sur le marécage pour rejoindre le Là-Haut, vous suivez ? Je vais vous abandonner là, vous trouverez la suite et la fin dans le roman. Attention, nous sommes en fin ouverte et l’on peut imaginer une suite en deux épisodes au moins.

Vous devez avoir une petite idée du fond, non ? Le héros est du genre qui ne se contente jamais de ce qui est à sa disposition, il lui faut toujours – de son plein gré ou non – aller de l’avant. Et, s’il ne renonce jamais, c’est parce qu’il trouve en lui une bonne raison d’avancer. Une raison qui peut parfois nous sembler futile mais nous ne sommes pas dans la même situation que lui.

A lire de préférence d’une traite pour mieux apprécier. Bonne lecture.

- Noé Gaillard, le 15 novembre 2018.

Publié le 19 novembre 2018

à propos de la même œuvre