Election présidentielle: qui pour gouverner l'Iran ? ANALYSE - Malgré les nombreuses critiques sur sa gestion de l'économie, Mahmoud Ahmadinejad est le favori du scrutin... A l'issue d'une campagne animée, les Iraniens sont attendus aux urnes, ce vendredi, pour élire leur président. En lice, face à Mahmoud Ahmadinejad, trois candidats: le réformateur Mehdi Karoubi, le conservateur Mohsen Rezaï et le conservateur modéré Mir Hossein Moussavi. Une campagne de séduction Si le président sortant fait l'objet de nombreuses critiques, notamment sur sa gestion désastreuse de l'économie du pays - l'inflation s'élève officiellement à 25% - Mahmoud Ahmadinejad a de fortes chances d'être réélu. Il faut dire que le président s'est employé à « effacer » des mémoires son incompétence à coût de primes pour les fonctionnaires ou de réévaluations des pensions des retraités. « Dans la perspective de l'échéance électorale, il est allé dans les campagnes pour distribuer de l'argent aux plus défavorisés », observe Marie Ladier-Fouladi, chercheuse au CNRS, d'origine iranienne. «I l cultive ainsi une image positive de son mandat ».

Ladier Fouladi - Iran un monde de paradoxes - 20 minutes
Election présidentielle: qui pour gouverner l'Iran ?

ANALYSE - Malgré les nombreuses critiques sur sa gestion de l'économie, Mahmoud Ahmadinejad est le favori du scrutin...
A l'issue d'une campagne animée, les Iraniens sont attendus aux urnes, ce vendredi, pour élire leur président. En lice, face à Mahmoud Ahmadinejad, trois candidats: le réformateur Mehdi Karoubi, le conservateur Mohsen Rezaï et le conservateur modéré Mir Hossein Moussavi.

Une campagne de séduction

Si le président sortant fait l'objet de nombreuses critiques, notamment sur sa gestion désastreuse de l'économie du pays - l'inflation s'élève officiellement à 25% - Mahmoud Ahmadinejad a de fortes chances d'être réélu. Il faut dire que le président s'est employé à « effacer » des mémoires son incompétence à coût de primes pour les fonctionnaires ou de réévaluations des pensions des retraités. « Dans la perspective de l'échéance électorale, il est allé dans les campagnes pour distribuer de l'argent aux plus défavorisés », observe Marie Ladier-Fouladi, chercheuse au CNRS, d'origine iranienne. «I l cultive ainsi une image positive de son mandat ».
Publié le 15 juin 2009

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