De plus, c’est à signaler, je trouve que ce roman constitue une très bonne porte d’entrée pour quelqu’un qui voudrait se lancer en douceur dans la SF militaire (spatiale), puisque c’est plus digeste que les nombreux et très gros tomes d’Honor Harrington (à moins d’être complètement allergique aux omniprésents acronymes militaires).

Cœurs d'acier - le culte d'apophis
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Ce roman fait une habile fusion entre le style et les caractéristiques de la littérature militaire navale (Jack Aubrey, Horatio Hornblower) qui inspira David Weber et les livres consacrés à la guerre sous-marine de Tom Clancy. Il se sert d’une petite touche de post-apocalyptique pour justifier le fait que les femmes soient absentes des vaisseaux de guerre en cette année 2315 mais que, par contre, des garçons de huit ans (pour les plus jeunes) y servent en tant que cadets. Au final, cependant, si nous avons affaire à une SF militaire (spatiale) qui n’est pas désagréable (il y a de l’humour, le style est agréable et fluide, c’est correctement rythmé, et certains dialogues sont vraiment très bons), il manque l’ampleur du cycle d’Honor Harrington, l’aura de ses personnages emblématiques, la richesse et la cohérence de son contexte, le côté détaillé et la tension dramatique de ses combats. Ça me rappelle Tanya Huff et les aventures de Torin Kerr, on passe un moment très agréable en les lisant mais on ne saurait qualifier ça de cycle de référence (rien que du fait que c’est trop lourdement inspiré par Weber, O’Brian ou Star Trek, pour commencer).

Je lirai sans aucun doute les deux tomes suivants, cependant. De plus, c’est à signaler, je trouve que ce roman constitue une très bonne porte d’entrée pour quelqu’un qui voudrait se lancer en douceur dans la SF militaire (spatiale), puisque c’est plus digeste que les nombreux et très gros tomes d’Honor Harrington (à moins d’être complètement allergique aux omniprésents acronymes militaires).

Apophis

Publié le 29 novembre 2017

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