Les enjeux du dépistage En France, une femme sur huit risque de développer un cancer du sein, selon l'association « Le cancer du sein, parlons-en ! ». Le dépistage précoce pennet de sauver des milliers de vies chaque année. En 2011 en France, le cancer du sein était le cancer tëminin le plus fréquent avec 53 000 nouveaux cas estimés. Il était aussi la première cause de décès par cancer chez la femme, avec 11 500 décès estimés. Pourtant, s'il est détecté à nn stade précoce, il peut non seulement être guéri dans plus de neuf cas sur dix mais aussi soigné par des traitements moins lourds, entraînant plus rarement des séquelles. Pourtant, la polémique demeure autour d'« Octobre Rose » qui, pour certains, n'entrerait que dans des logiques marchandes, avec de puissants intérêts en jeu (industries pharmaceutiques, lobby des radiologues, commercialisation des prothèses en tous genres.) Dans un ouvrage paru aux Editions L'Atalante Nos choix de santé, dilemmes et controverses, Véronique Guienne, professeur de sociologie à l'Université de Nantes, met en évidence trois problèmes de nature dit1ërente l'intérêt, comme dans le cancer de la prostate chez l'homme, d'une intervention très invasive, intrusive alors qu'on ne sait pas comment va évoluer la tache suspecte ou le taux suspect. L'engrenage auquel conduit le dépistage ou encore celui du coût, qui renvoie à une question de santé publique et de choix de prise en charge de la société. Quoi qu'il en soit, pour le Docteur Mocquard, adjoint au maire de Fécamp, trop de femmes n'ont pas accès à ce dépistage dans les zones rurales tandis que certaines femmes souhaiteraient voir l'âge du dépistage baissé à l'âge de 40 ans. Le Progrès

Guienne - Nos choix de santé - Le Progrès

Les enjeux du dépistage
En France, une femme sur huit risque de développer un cancer du sein, selon l'association « Le cancer du sein, parlons-en ! ». Le dépistage précoce pennet de sauver des milliers de vies chaque année. En 2011 en France, le cancer du sein était le cancer tëminin le plus fréquent avec 53 000 nouveaux cas estimés. Il était aussi la première cause de décès par cancer chez la femme, avec 11 500 décès estimés. Pourtant, s'il est détecté à nn stade précoce, il peut non seulement être guéri dans plus de neuf cas sur dix mais aussi soigné par des traitements moins lourds, entraînant plus rarement des séquelles.
Pourtant, la polémique demeure autour d'« Octobre Rose » qui, pour certains, n'entrerait que dans des logiques marchandes, avec de puissants intérêts en jeu (industries pharmaceutiques, lobby des radiologues, commercialisation des prothèses en tous genres.)
Dans un ouvrage paru aux Editions L'Atalante Nos choix de santé, dilemmes et controverses, Véronique Guienne, professeur de sociologie à l'Université de Nantes, met en évidence trois problèmes de nature dit1ërente l'intérêt, comme dans le cancer de la prostate chez l'homme, d'une intervention très invasive, intrusive alors qu'on ne sait pas comment va évoluer la tache suspecte ou le taux suspect. L'engrenage auquel conduit le dépistage ou encore celui du coût, qui renvoie à une question de santé publique et de choix de prise en charge de la société.
Quoi qu'il en soit, pour le Docteur Mocquard, adjoint au maire de Fécamp, trop de femmes n'ont pas accès à ce dépistage dans les zones rurales tandis que certaines femmes souhaiteraient voir l'âge du dépistage baissé à l'âge de 40 ans.

Le Progrès

Publié le 28 décembre 2012