Le narrateur nous entraîne dans un thriller aux nombreuses péripéties, mais qui refusera jusqu’au bout les faciles effets spectaculaires, pour se concentrer plutôt sur les nuances psychologiques, analysant en finesse l’état d’esprit du personnage au cours des épreuves qu’il traverse. Une narration au « je », justifiée par une jolie trouvaille finale, un éclatement maîtrisé de la chronologie, par l’insertion récurrente d’une sorte de « journal intérieur » sous forme de fréquents retours en arrière, éclatement qui redouble cette impression qu’a le personnage de partir à vau-l’eau, tout comme les références constantes à la vie et à l’œuvre de Sénèque, confèrent force et émotion à l’histoire de ce surhomme raté à qui la raison d’État a inutilement volé le droit d’être un humain, et qui, à la fin, trouvera un sens à sa vie. Lequel ? Je ne vais quand même pas tout vous dire.   P’tit Mot Terré, Les Chroniqueurs vagabonds, août 2006

Eschbach - Le Dernier de son espèce - Les Chroniqueurs vagabonds

Le narrateur nous entraîne dans un thriller aux nombreuses péripéties, mais qui refusera jusqu’au bout les faciles effets spectaculaires, pour se concentrer plutôt sur les nuances psychologiques, analysant en finesse l’état d’esprit du personnage au cours des épreuves qu’il traverse.

Une narration au « je », justifiée par une jolie trouvaille finale, un éclatement maîtrisé de la chronologie, par l’insertion récurrente d’une sorte de « journal intérieur » sous forme de fréquents retours en arrière, éclatement qui redouble cette impression qu’a le personnage de partir à vau-l’eau, tout comme les références constantes à la vie et à l’œuvre de Sénèque, confèrent force et émotion à l’histoire de ce surhomme raté à qui la raison d’État a inutilement volé le droit d’être un humain, et qui, à la fin, trouvera un sens à sa vie. Lequel ? Je ne vais quand même pas tout vous dire.

 

P’tit Mot Terré, Les Chroniqueurs vagabonds, août 2006
Publié le 12 juin 2009

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