Les Chroniques de l'imaginaire

Trahison, pauvre en minéraux, est une planète-prison où ont été relégués trois millénaires plus tôt, les ennemis de la République. Que le gratin : physicien, psychologue, généticien, géologue... La "carotte" est que la République fournit du fer pour construire un vaisseau spatial, et donc un moyen d'évasion, si on lui donne en échange quelque chose qui l'intéresse.

La famille Mueller, par exemple, est devenue riche et conquérante car ses membres ont la faculté de se régénérer, ce qui les rend difficiles à tuer, et, lorsque le système s'emballe, ses membres deviennent des sortes d'arbres à "pièces surnuméraires". On appelle ces "ratés génétiques" des "rads" pour "régénérant radical", et comme ils deviennent fous à plus ou moins brève échéance, le Mueller est désolé que cela arrive à Lanik, son héritier. Aussi l'envoie-t'il en mission le plus loin possible.

Dans ce récit qui a un peu la forme d'un voyage mi-touristique, mi-initiatique à la Vance, on retrouve les thèmes habituels de Card, tels que la violence, les différentes façons possibles d'y mettre fin, et le prix à payer pour cela par une seule personne, ce qui, bien sûr, rappelle beaucoup La stratégie Ender. L'histoire est intéressante, il y a des trouvailles remarquables (le chant du matin, les Schwartz...)

Mureliane (26/05/2008)

Publié le 29 janvier 2013