Orson Scott Card est un formidable auteur, connu dans le monde entier (...). Mais il a dispersé son talent, beaucoup trop écrit, et surtout pour d'innombrables déclinaisons autour d'Ender d'un intérêt discutable.
Alors, quand je suis tombé sur ce récit, un peu tard (le roman date de 2000) je me suis réjoui de retrouver le Card des débuts, l'auteur fabuleux des Maîtres chanteurs, d'Espoir-du-cerf, ou de la saga d'Alvin le faiseur. Un auteur capable d'élever son imagination vers des terres magiques, inconnues, poétiques...
Enchantement est un... enchantement, ça y est je l'ai fait, un parfait mélange entre notre monde réel et un univers que l'on qualifierait un peu rapidement de conte de fées. Ce gros roman (580 pages en édition poche) est bourré jusqu'à la gueule d'idées, de péripéties, d'humour, de personnages étonnants.
Pour vous allécher, je vous dirais qu'il y a une princesse endormie gardée par un ours géant, une sorcière maléfique (une "Baba Yaga"), un scientifique spécialiste du bas moyen-âge qui, par la magie d'un voyage dans le temps, va s'y retrouver plongé en découvrant la dure réalité des choses, et puis beaucoup, beaucoup d'humour.
Une histoire parfaitement... enchanteresse, bien sûr, qu'il vous faut lire si vous avez, comme moi, un adulte et un enfant qui cohabitent dans votre cerveau.