Son œuvre traite un thème qui n’est pas nouveau dans la littérature fantaisiste : la technologie et, en l’occurrence, son absence. Ce livre renforce mon goût pour la littérature fantaisiste. Critiqué

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Son œuvre traite un thème qui n’est pas nouveau dans la littérature fantaisiste : la technologie et, en l’occurrence, son absence. Ce livre renforce mon goût pour la littérature fantaisiste. Critiqué par certains, ce genre littéraire ouvre en quelque sorte l’esprit en nous présentant des sociétés différentes mais qui ne sont pas invraisemblables… Un jour, l’être humain pourrait être contraint de quitter la Terre en raison du mauvais traitement qu’il lui inflige… Le côté le plus incroyable vient par ce super ordinateur qui contrôlerait nos esprits en nous empêchant de tomber encore dans la barbarie ou la destruction. J’ai aimé ce cadre. Nous sommes dans un futur très lointain où la société possède une certaine technologie (four à micro-ondes, armes électriques, senseurs à reconnaissance visuelle, etc)… mais où la roue leur est interdite. La roue, invention qui a l’air insignifiante mais qui n’a droit d’existence que sur des petits appareils, car elle fut source de destruction par le passé … C’est sur cette toile de fond si originale que les personnages évoluent. La religion est présente dans le livre, incarné par Sur-âme, un être qui existerait mais qu’aucun humain n’a vu. Croire en lui, c’est avoir une foi aveugle. Tous les  humains ne croient pas en lui, même s’ils ont été modifiés pour ressentir ses effets. La présence de la religion est due au fait que Orson est membre de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours (mormons). La politique joue aussi un rôle important dans le livre, avec les intrigues, les manigances et les guerres de pouvoir. J’ai adoré l’histoire et les personnages [...]. N’empêche que j’ai assisté comme spectateur à une histoire très intéressante.

Jelislanuit - 06 mars 2015

Publié le 9 mars 2015