Le style de Simone Buchholz est percutant, des chapitres courts, des dialogues savoureux. De l’amour et de la haine. De la révolte et de l’impuissance. C’est rondement mené, à peine plus de 200 pages. C’est noir. Le huis clos est rejoint par le crime mondialisé. Mais qu’est ce qui a fait qu’on en soit là, qu’est qui a été raté dans le passé ? Ce roman est propice au questionnement, au bilan d’une vie. Il y a un sentiment d’impuissance, Chastity a envie de tourner le dos à tout cela, de s’en aller. Henning a choisi de se venger.
Inévitablement cela sent la fin de la série. C’est vrai, car il ne reste presque plus de Chastity Riley à traduire. Ce n’est pas facile de terminer une série, la voie choisie par Simone Buchholz surprend, comme toujours.