L’action est, comme toujours, présente au rendez-vous. C’est tout simple : je n’ai pas vu passer les pages !

Les histoires de Lullaby
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Jusqu’alors, les aventures d’AssaSynth se déroulaient sur une petite centaine de pages, sous le format de novellas. Pour ce tome 5, en revanche, c’est à un vrai roman que nous avons droit. Mais AssaSynth faisant partie de mes personnages littéraires préférés, je n’ai pas boudé mon plaisir face à ce volume plus gros que les autres qui promettait de nombreuses aventures ! 

Notre androïde préféré doit, comme d’habitude, tirer ses humains d’une bien mauvaise situation. Mais alors qu’iel a géré efficacement le problème, voilà que leur vaisseau est pris en chasse. Branle-bas de combat, fuite des uns mais capture des autres. AssaSynth se retrouve aux mains des assaillants, en compagnie d’une adolescente un peu trop futée et d’inconnus qui n’ont pas l’air de comprendre ce qu’ils font là. Quant au vaisseau qui les a attaqué, à sa grande surprise, il s’agit d’un vaisseau bien familier. Cette fois, ça ne va pas être simple de sortir de ce pétrin !

Après avoir adoré les tomes précédents, j’étais plus que ravie de plonger dans ce nouveau volume, d’autant plus qu’il était plus gros. J’ai même fait durer ma lecture, car je n’étais pas pressée de laisser AssaSynth, ni EVE.

J’ai été très heureuse d’ailleurs de retrouver le fameux Enfoiré Emmerdeur-de-Vaisseau-Expéditionnaire (ART en V.O.) qu’AssaSynth avait rencontré dans le tome 2. Leurs interactions restent du bonheur en barre ! ^^ (même s’ils se disputent tout le temps) (le ton ironique d’AssaSynth est toujours là, rassurez-vous !)

Mais pas que. Car ce tome 5 se place bien dans la continuité des autres volumes. AssaSynth continue à poursuivre son chemin, à présent qu’iel est libéré de son module superviseur, et va devoir faire face à certaines choses qu’iel refusait d’admettre (sérieusement, c’est un délice de lea voir évoluer !) (là encore, rassurez-vous, iel reste l’androïde asocial que l’on connaît et adore). L’action est, comme toujours, présente au rendez-vous. C’est tout simple : je n’ai pas vu passer les pages !

Le dernier quart est particulièrement palpitant, si bien que (c’est rare, vu que je suis une marmotte) je me suis retrouvée à vouloir absolument connaître la fin et à fermer le livre à 1h30 du matin parce que j’étais suspendue au devenir des personnages (et notamment d’AssaSynth). C’est une fin qui boucle la boucle, que je trouve tout à fait cohérente et très satisfaisante.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas éprouvé un tel blues post-lecture mais clairement, en refermant ce volume, j’ai mis du temps à jeter mon dévolu sur une autre lecture.

Cette chronique est bien brève et décousue, mais Effet de réseau est à la hauteur des volumes précédents, reprend certains personnages connus pour approfondir leur arc, en ajoute d’autres qu’on découvre avec joie et garde tout ce qui fait le sel de cette série. Je pense que mon blues post-lecture vient du fait que ce tome sonne vraiment comme une conclusion à la série, et une excellente (la boucle est bouclée, comme je disais !)

Consolation, un tome 6 est annoncé pour avril 2021 en V.O., je gage que la V.F. ne devrait pas tarder à suivre ! Mais le récit s’insèrera, chronologiquement, entre les tomes 4 et 5.

Publié le 14 janvier 2021

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