(…) L'intrigue est rondement menée. L'écriture est soignée, parfois poétique -bien que les références sont souvent grivoises et sous-entendues. Pratchett profite aussi de l'occasion pour revisiter les voyages dans le temps, et à ce niveau là, j'avoue avoir été un peu déçue. Vimaire se pose bizarrement bien peu de questions propres aux paradoxes temporels. Cela fait peut être partie de discussions avec le moine, mais il est bien dommage qu'on en est pas la retranscription. Quand il se rencontre plus jeune et qu'il lui parle, j'aurais bien aimé savoir quels en sont ses souvenirs ! Essaye t'il de redire exactement les mêmes mots, de calquer au maximum sur ce dont il se souvient ?
Au final d'ailleurs l'embrouillamini n'est pas tout à fait clair (m'obligeant à faire un croquis et tout) (m'enfin rassurez vous je dois être la seule à me prendre la tête avec) * attention spoiler * Apparemment on est dans un monde parallèle, le temps ayant "changé de jambe de pantalon" par le voyage du méchant. A la fin, Vétérini se souvient d'avoir vu disparaître Carcer. Reste que logiquement il devrait y avoir deux Sam Vimaire à la fin ! Mais p 422 le balayeur suggère qu'il s'occupe des couacs possibles. M'enfin ça reste bien mystérieux ! Pour une fois j'ai clairement vu la fin venir, mais sans deviner le déroulement pour autant.
Merci Sir Terry pour m'avoir ébloui encore une fois !
(…) Plus intimiste, plus porté dans l'humour noir un peu comme les petits dieux, Ronde de nuit est un excellent moment de littérature qui se place d'emblée dans mes Pratchett préférés.
Lael