Pratcheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeett!!! Hiiiiiii!!! Pratcheeeeeeeeeeeeeetttttttttt!!!   J’avoue, j’ai eu l’infâme tentation d’arrêter mon billet du jour après ce hurlement libérateur et groupiesque. J’aurais peut être ajouté un « I <3 Couton » et je vous aurais plantés là, un peu étonnés mais pas totalement surpris vu mon manque d’emphase et de bavardage actuel. Et puis non. J’ai déclaré la guerre aux pointes sèches et aux cheveux cassants aux billets trop courts et n’expliquant pas le pourquoi du comment. Donc, je vais essayer de bavasser un peu et de vos expliquer pourquoi Les ch’tits hommes libres c’est du bonheur sur joli papier. En même temps, ce n’est pas évident, d’expliquer pourquoi on aime Pratchett… Je vais tout de même essayer, à coup de métaphores filées massues.   Donc, on ferme les yeux (enfin, on s’imagine en train de fermer les yeux, sinon vous ne pourrez plus lire et du coup ça fonctionnera moins bien) on ferme les yeux disai-je et on s’imagine au milieu d’un grand désert fait de livres sérieux, de textes solides, de références en béton et de notes de bas de page sans fantaisie aucune. Et tout d’un coup, on s’imagine un … un truc, il n’y a pas d’autre mot, qui débarque, se fait de la place assez brutalement et pousse tout le reste. Là, on a une image assez précise d’un Pratchett au milieu de la littérature contemporaine qui fait habituellement mes délices. C’est complètement saugrenu (sot-et-grenu même), ça part dans tous les sens, c’est drôle, bête, délirant et en même temps c’est remarquablement bien écrit (et traduit!) et ça a un rythme narratif assez exceptionnel, qui fait qu’on ne s’ennuie jamais (sauf dans un ou deux, mais franchement, oublions-les).   Dans les Ch’tits hommes libres on découvre Tiphaine Patraque, future grande sorcière mais pour l’instant gamine, et on l’accompagne à la recherche de son sale mioche de frère, aidée par une bande de pixies, non, de pictsies (c’est moins mignon et ça boit plus) dans un jeu de saute-mondes réjouissant. On n’a pas envie que ça finisse (et d’ailleurs ça ne finit pas puisque ça continue dans Un chapeau de ciel qui est en cours de réédition et qui va débarquer ce mois-ci ou le suivant) tant on est plongé dans cette aventure abracadabrante(sque) et franchement, en fin d’hiver, ça vaut son pesant de cacahuètes. Reading in the rain

Pratchett - Les Ch'tits hommes libres - reading in the rain

Pratcheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeett!!! Hiiiiiii!!! Pratcheeeeeeeeeeeeeetttttttttt!!!

J’avoue, j’ai eu l’infâme tentation d’arrêter mon billet du jour après ce hurlement libérateur et groupiesque. J’aurais peut être ajouté un « I <3 Couton » et je vous aurais plantés là, un peu étonnés mais pas totalement surpris vu mon manque d’emphase et de bavardage actuel. Et puis non. J’ai déclaré la guerre aux pointes sèches et aux cheveux cassants aux billets trop courts et n’expliquant pas le pourquoi du comment. Donc, je vais essayer de bavasser un peu et de vos expliquer pourquoi Les ch’tits hommes libres c’est du bonheur sur joli papier. En même temps, ce n’est pas évident, d’expliquer pourquoi on aime Pratchett… Je vais tout de même essayer, à coup de métaphores filées massues.

Donc, on ferme les yeux (enfin, on s’imagine en train de fermer les yeux, sinon vous ne pourrez plus lire et du coup ça fonctionnera moins bien) on ferme les yeux disai-je et on s’imagine au milieu d’un grand désert fait de livres sérieux, de textes solides, de références en béton et de notes de bas de page sans fantaisie aucune. Et tout d’un coup, on s’imagine un … un truc, il n’y a pas d’autre mot, qui débarque, se fait de la place assez brutalement et pousse tout le reste. Là, on a une image assez précise d’un Pratchett au milieu de la littérature contemporaine qui fait habituellement mes délices. C’est complètement saugrenu (sot-et-grenu même), ça part dans tous les sens, c’est drôle, bête, délirant et en même temps c’est remarquablement bien écrit (et traduit!) et ça a un rythme narratif assez exceptionnel, qui fait qu’on ne s’ennuie jamais (sauf dans un ou deux, mais franchement, oublions-les).

Dans les Ch’tits hommes libres on découvre Tiphaine Patraque, future grande sorcière mais pour l’instant gamine, et on l’accompagne à la recherche de son sale mioche de frère, aidée par une bande de pixies, non, de pictsies (c’est moins mignon et ça boit plus) dans un jeu de saute-mondes réjouissant. On n’a pas envie que ça finisse (et d’ailleurs ça ne finit pas puisque ça continue dans Un chapeau de ciel qui est en cours de réédition et qui va débarquer ce mois-ci ou le suivant) tant on est plongé dans cette aventure abracadabrante(sque) et franchement, en fin d’hiver, ça vaut son pesant de cacahuètes.

Reading in the rain

Publié le 9 mars 2012

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