Jean-Bernard Pouy dans la roue du Tour   Côté livres et vélo, Pierre Michaut, des éditions nantaises L’Atalante, en connaît un rayon. Il a notamment publié 54 x 13 de Jean-Bernard Pouy. En 1996, vous avez publié 54 x 13 de Jean-Bernard Pouy, un roman qui a pour cadre le Tour de France. C’est un livre d’un bon rapport ? C’est un livre qui a très bien marché et qui continue à se vendre en librairie. Il a donné lieu à deux adaptations au théâtre, dont une avec le comédien Jacques Bonnafé qui a connu un grand succès. Après la publication du livre, Jean-Bernard Pouy est devenu une référence dans le milieu sportif. Il a même été invité à commenter le Paris-Roubaix. 54 x 13, quel drôle de titre ! Vous pouvez développer ? Le titre fait référence à la notion cycliste de développement. À savoir le rapport entre la roue dentée solidaire du pédalier (le plateau) et les petites roues dentées solidaires de la roue arrière (les pignons). Plus le rapport est grand, plus on parcourt une longue distance. En montagne, par contre, on utilise un petit développement. Question à l’usage des écoliers : sachant qu’ici le développement est de 54, que multiplie 13, et que le diamètre de la roue est de 700, combien de mètres parcourt le cycliste à chaque coup de pédale ? 54 x 13, le livre fait partie d’un cycle ? Non, c’est une histoire unique. Le livre raconte l’échappée solitaire d’un coureur sur une étape des Landes et ce qui se passe dans sa tête tout au long de cette longue échappée. C’est un coureur de Dunkerque car on sait bien c’est le Nord et la Bretagne qui fournissent les cyclistes et les boxeurs. Les sports durs ! À la fin, il gagne ? Il faut rester sport et ne pas déflorer la conclusion.   Propos recueillis par Yves Aumont Ouest France 8/07/2008

Pouy - 54 x 13 - Ouest France

Jean-Bernard Pouy dans la roue du Tour

 

Côté livres et vélo, Pierre Michaut, des éditions nantaises L’Atalante, en connaît un rayon. Il a notamment publié 54 x 13 de Jean-Bernard Pouy.

En 1996, vous avez publié 54 x 13 de Jean-Bernard Pouy, un roman qui a pour cadre le Tour de France. C’est un livre d’un bon rapport ?

C’est un livre qui a très bien marché et qui continue à se vendre en librairie. Il a donné lieu à deux adaptations au théâtre, dont une avec le comédien Jacques Bonnafé qui a connu un grand succès. Après la publication du livre, Jean-Bernard Pouy est devenu une référence dans le milieu sportif. Il a même été invité à commenter le Paris-Roubaix.

54 x 13, quel drôle de titre ! Vous pouvez développer ?

Le titre fait référence à la notion cycliste de développement. À savoir le rapport entre la roue dentée solidaire du pédalier (le plateau) et les petites roues dentées solidaires de la roue arrière (les pignons). Plus le rapport est grand, plus on parcourt une longue distance. En montagne, par contre, on utilise un petit développement. Question à l’usage des écoliers : sachant qu’ici le développement est de 54, que multiplie 13, et que le diamètre de la roue est de 700, combien de mètres parcourt le cycliste à chaque coup de pédale ?

54 x 13, le livre fait partie d’un cycle ?

Non, c’est une histoire unique. Le livre raconte l’échappée solitaire d’un coureur sur une étape des Landes et ce qui se passe dans sa tête tout au long de cette longue échappée. C’est un coureur de Dunkerque car on sait bien c’est le Nord et la Bretagne qui fournissent les cyclistes et les boxeurs. Les sports durs !

À la fin, il gagne ?

Il faut rester sport et ne pas déflorer la conclusion.

 

Propos recueillis par Yves Aumont

Ouest France

8/07/2008

Publié le 30 septembre 2014