Un début déroutant et un court récit très intense. Le mélange des genres m'a beaucoup plu, c'est l'un des aspects de l'œuvre de l'autrice qui me "parle" le plus. Le second c'est la remise en question des inégalités.
Les angles d'attaque sont divers mais la dénonciation des sociétés brutales et injustes, construites sur la domination des plus faibles est toujours là. L'autrice se place du côté des plus vulnérables.
L'intrigue prend place dans cette novella au cœur d'une maison close. Les interactions entre "pensionnaires", clients et maquereaux (oui je dis les termes) sont cruelles, frissonnantes de tension et de désespoir.
J'ai apprécié que l'héroïne ne soit pas la ressuscitée mais celle qui la regarde revivre et se lancer dans un périple de vengeance tonitruante.
Quelle cruauté chez les patrons, sous couvert de "sauver" les gens qu'ils esclavagisent. Quelle toute puissance chez ceux qui prennent tout et laissent pour morte.
[...] Une vraie réflexion sur la vengeance dans une société d'impunité.