La Maison Bicchieri et ses courtisanes...
Tout commence par une journée de deuil… Winfield, amie et collègue de nombreuses courtisanes de la maison Bicchieri n’est plus. Elle est morte suite à un rendez-vous avec un de ses clients. Un homme haut placé qui l’a tuée de sang-froid.
Mais la veillée funèbre ne se passe pas tout à fait comme prévue et la jeune décédée se relève et devient donc une non-morte. Une non-morte qui n’a pas le droit d’exister dans cette maison ultra-contrôlée. Une non-morte qui va aussi chercher à se venger, alors même que ses collègues-amies ne souhaitent pas perdre la « protection » des Bicchieri et le risque de retourner à la rue…
… Devoir et nécessité !
Le coeur de l’histoire sera donc cette notion d’injustice. Winfield a été victime d’lun crime particulièrement odieux dont le coupable ne sera jamais puni. Dans le même temps, tous les témoins, directs et indirects, ont bien trop à perdre pour prendre le risque de demander à ce que vengeance soit faite à leur amie.
Cette société qui est décrite dans ce roman, qui se positionne temporellement dans le futur, ne semble pas donne une place plus enviable aux femmes. Et on notera aussi que, comme dans notre société actuelle, une espèce d’omerta face à toutes les injustices… Notamment celles qui font que les élites peuvent se permettre de faire ce qu’ils veulent sur ceux des classes sociales moins élevées.
Coincée entre son amitié pour Winfield, et la nécessité de se protéger d’une situation qui pourrait être pire hors de la Maison Bicchieri, Joyau sera toujours sur le fil du rasoir.
Une novella forte sur l’injustice donc et surtout sur cette solidarité qui surgit dans les moments les plus compliqués.
Allan