Winfield, courtisane de la Maison Bicchieri, est morte. Et subitement, elle ne l'est plus. Et là, tout part en cacahuète. C'est ainsi qu'on pourrait résumer ce court roman – mais intense – roman de Premee Mohamed sur le doux thème de la vengeance, dans une ambiance dystopie.
Et en attendant, je vous dis une chose : il faudra clairement compter sur Premee Mohamed dans le futur des littératures de l'imaginaire. Sa poésie, son écriture pleine de rythme et d'images envoûtantes, son souffle, son univers, son intensité : tout cela vaut le détour, et est magnifiquement traduit par Marie Surgers. Et peut-on parler de la beauté de cette couverture, aux éditions nantaises L'Atalante ? Bref, si vous n'avez pas encore sauté le pas et découvert Premee Mohamed, foncez sans hésiter sur ce livre.