Sur Cantoria, le chant est la principale source d'énergie : électricité, vaisseau spatial, etc.. Pour les produire, la voix humaine est indispensable. Alors que les autorités discutent d'une prochaine expédition spatiale (la syzygie est-il un phénomène scientifique ou provenant de la déesse?), une révolte gronde parmi le peuple. Conduits par Arth, les rebelles entrent clandestinement dans les vaisseaux. A son bord, la nouvelle note Khéna-sa semble avoir une voix particulière... une voix qui pourrait changer la face du monde. Un titre qui fait référence au chant, un univers dédié à la musique et à son travail, voilà qui ne pouvait que m'intéresser (bac A3 Musique, famille d'artiste...). Je n'ai pas été déçu de ce côté-là. L'auteure imagine que le chant est la principale source d'énergie mais tout cet univers est décliné musicalement (périodes de la journée, magie, science). Un travail qui va plus loin puisque tout le chapitrage est dédié à cet art. Les parties sont nommées symphonie, concerto, sonate et les chapitres sont remplacés par des mouvements, des variations, des nuances, selon le mode musical choisi. Quant à l'intrigue, elle est suffisamment complexe pour que le lectorat le plus vaste s'y intéresse. La technologie musicale est accompagnée de magie ( lyr, enChanteur, mal-son), les personnages sont bien caractérisés et réservent quelques surprises. Bien que destinée à la jeunesse, l'histoire est tissée avec intelligence. Fidèle à ses règles, Danielle Martinigol marrie Aventure, Amour et Ailleurs. Si les plus âgés liront avec plaisir Cantoria, les plus jeunes pourront s'interroger sur la place de la religion, la politique, voire la pratique musicale. Cantoria est une véritable curiosité. L'univers est foisonnant, la musique est omniprésente. Une intrigue si vaste qu'on pourrait croire à un prologue d'un saga. Pour les plus curieux, je les invite à se rendre sur le site officiel de Cantoria. L'origine du roman est expliqué, le rendu scientifique est (presque) plausible. Il ne manque qu'un extrait musical.

Martinigol - Cantoria - Temps de livres

Sur Cantoria, le chant est la principale source d'énergie : électricité, vaisseau spatial, etc.. Pour les produire, la voix humaine est indispensable. Alors que les autorités discutent d'une prochaine expédition spatiale (la syzygie est-il un phénomène scientifique ou provenant de la déesse?), une révolte gronde parmi le peuple. Conduits par Arth, les rebelles entrent clandestinement dans les vaisseaux. A son bord, la nouvelle note Khéna-sa semble avoir une voix particulière... une voix qui pourrait changer la face du monde.

Un titre qui fait référence au chant, un univers dédié à la musique et à son travail, voilà qui ne pouvait que m'intéresser (bac A3 Musique, famille d'artiste...). Je n'ai pas été déçu de ce côté-là. L'auteure imagine que le chant est la principale source d'énergie mais tout cet univers est décliné musicalement (périodes de la journée, magie, science). Un travail qui va plus loin puisque tout le chapitrage est dédié à cet art. Les parties sont nommées symphonie, concerto, sonate et les chapitres sont remplacés par des mouvements, des variations, des nuances, selon le mode musical choisi.

Quant à l'intrigue, elle est suffisamment complexe pour que le lectorat le plus vaste s'y intéresse. La technologie musicale est accompagnée de magie ( lyr, enChanteur, mal-son), les personnages sont bien caractérisés et réservent quelques surprises. Bien que destinée à la jeunesse, l'histoire est tissée avec intelligence. Fidèle à ses règles, Danielle Martinigol marrie Aventure, Amour et Ailleurs. Si les plus âgés liront avec plaisir Cantoria, les plus jeunes pourront s'interroger sur la place de la religion, la politique, voire la pratique musicale.

Cantoria est une véritable curiosité. L'univers est foisonnant, la musique est omniprésente. Une intrigue si vaste qu'on pourrait croire à un prologue d'un saga. Pour les plus curieux, je les invite à se rendre sur le site officiel de Cantoria. L'origine du roman est expliqué, le rendu scientifique est (presque) plausible. Il ne manque qu'un extrait musical.

Publié le 27 mars 2013

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