Une des difficultés pour l’auteur qui se lance dans la science-fiction est sans aucun doute la création de mondes, d’univers qui soient littérairement exploitables et crédibles, vraisemblables sur le plan scientifique. Il suffit de quelques clics ou glissements de doigts pour trouver les données de physique ou d’astrophysique - pour le lecteur comme pour l’auteur - qui justifieront votre histoire. Le monde imaginé ici par Danielle Martinigol est assez éloigné de ses mondes d’eau précédents mais il est comme les autres plus fait pour les jeunes - de l’âge des lecteurs - que pour les adultes même si se sont eux qui dirigent. Un monde un peu Steampunk où cohabitent un certain archaïsme et des avions à vapeur qui utilisent la voix comme énergie. La voix des chanteurs de base taillable et corvéable à merci et les voix particulières - belles tessitures - pour maîtriser la magie et piloter les avions ou les fusées. Khena et Arth aux voix merveilleuses ont presque grandi ensemble. Khena est invitée à chanter pour la déesse Astrale et Arth doit se faufiler et bénéficier de complicités pour s’embarquer dans une des deux fusées qui vont aller à la rencontre de la configuration astrale particulière qui va se produire... Et bien sûr tout cela sur fond de conflits entre adultes. Les tenants d’un pouvoir fort entre leurs mains contre les partisans de l’harmonie entre les gens. Comme il s’agit d’une parution dans une collection Jeunesse, vous pouvez imaginer la fin mais pour se démarquer des habituelles et banales fins heureuses, Danielle Martinigol élargit le propos et laisse supposer une suite... Khena et Arth étant des personnages trop riches pour se contenter d’un simple bonheur d’être. Noé GAILLARD

Martinigol - Cantoria - Murmures

Une des difficultés pour l’auteur qui se lance dans la science-fiction est sans aucun doute la création de mondes, d’univers qui soient littérairement exploitables et crédibles, vraisemblables sur le plan scientifique. Il suffit de quelques clics ou glissements de doigts pour trouver les données de physique ou d’astrophysique - pour le lecteur comme pour l’auteur - qui justifieront votre histoire.

Le monde imaginé ici par Danielle Martinigol est assez éloigné de ses mondes d’eau précédents mais il est comme les autres plus fait pour les jeunes - de l’âge des lecteurs - que pour les adultes même si se sont eux qui dirigent. Un monde un peu Steampunk où cohabitent un certain archaïsme et des avions à vapeur qui utilisent la voix comme énergie. La voix des chanteurs de base taillable et corvéable à merci et les voix particulières - belles tessitures - pour maîtriser la magie et piloter les avions ou les fusées. Khena et Arth aux voix merveilleuses ont presque grandi ensemble. Khena est invitée à chanter pour la déesse Astrale et Arth doit se faufiler et bénéficier de complicités pour s’embarquer dans une des deux fusées qui vont aller à la rencontre de la configuration astrale particulière qui va se produire... Et bien sûr tout cela sur fond de conflits entre adultes. Les tenants d’un pouvoir fort entre leurs mains contre les partisans de l’harmonie entre les gens.

Comme il s’agit d’une parution dans une collection Jeunesse, vous pouvez imaginer la fin mais pour se démarquer des habituelles et banales fins heureuses, Danielle Martinigol élargit le propos et laisse supposer une suite... Khena et Arth étant des personnages trop riches pour se contenter d’un simple bonheur d’être.

Noé GAILLARD

Publié le 6 juin 2013

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