Andrej, le mercenaire vampire, retrouve la trace de son amour perdu dans une région en proie à la peur. Maria et la comtesse des neiges semblent n’être qu’une seule et même personne. Cette même comtesse qui est accusée par les villageois d’enlever des jeunes filles pour, peut-être, se repaître de leur sang. Affaibli, égaré par son amour, Andrej aura fort à faire pour démêler le vrai du faux dans cette histoire où les apparences peuvent s’avérer extrêmement trompeuses… D’autant qu’il aura maille à partir avec Blanche, le très inquiétant garde du corps de la comtesse. Wolfgang Hohlbein est un grand romancier populaire et un maître du fantastique allemand. S’il peut décevoir (Le crépuscule, quatrième tome de la Chronique des immortels, échoue à créer une véritable atmosphère d’angoisse), si certains pourront lui reprocher une tendance à la facilité (sa saga vampirique est bourrée à craquer de duels effrénés), force est de reconnaître que son écriture plus qu’efficace et d’une certaine beauté emporte l’adhésion. Hohlbein est un vrai conteur, qui sait accoucher d’une ambiance en quelques paragraphes, ou au contraire accélérer sa narration pour couper le souffle à son lecteur. Romancier à la production imposante, comme les grands anciens du Fleuve Noir, il maîtrise parfaitement l’art de raconter une histoire sans fioriture. L’auteur germanique a fait ses premières armes en pondant des fascicules populaires en tous genres (western, horreur), forme de littérature qui perdure encore en Allemagne après avoir connu des décennies florissantes. On sent l’écrivain capable d’écrire beaucoup, vite et bien, à la manière des auteurs de pulps américains. Ce sixième tome de la Chronique des Immortels est passionnant de bout en bout. Moins axé sur les combats que le précédent (deux seulement, absolument spectaculaires), La comtesse des neiges mise sur l’ambiance lourde et étouffante à tous crins, avec ses décors enneigés, les relations conflictuelles entre villageois et les disparitions mystérieuses de jeunes filles. On pense, et c’est voulu, à la comtesse Bathory, archétype historique de la femme vampire qui se baignait dans le sang des vierges pour conserver la jeunesse éternelle. Évidemment, en réalité, l’aristocrate était plutôt une grande tueuse en série… -- Citron Meringue, Patryck Ficini, 16 janvier 2010

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Andrej, le mercenaire vampire, retrouve la trace de son amour perdu dans une région en proie à la peur. Maria et la comtesse des neiges semblent n’être qu’une seule et même personne. Cette même comtesse qui est accusée par les villageois d’enlever des jeunes filles pour, peut-être, se repaître de leur sang. Affaibli, égaré par son amour, Andrej aura fort à faire pour démêler le vrai du faux dans cette histoire où les apparences peuvent s’avérer extrêmement trompeuses… D’autant qu’il aura maille à partir avec Blanche, le très inquiétant garde du corps de la comtesse. Wolfgang Hohlbein est un grand romancier populaire et un maître du fantastique allemand. S’il peut décevoir (Le crépuscule, quatrième tome de la Chronique des immortels, échoue à créer une véritable atmosphère d’angoisse), si certains pourront lui reprocher une tendance à la facilité (sa saga vampirique est bourrée à craquer de duels effrénés), force est de reconnaître que son écriture plus qu’efficace et d’une certaine beauté emporte l’adhésion. Hohlbein est un vrai conteur, qui sait accoucher d’une ambiance en quelques paragraphes, ou au contraire accélérer sa narration pour couper le souffle à son lecteur. Romancier à la production imposante, comme les grands anciens du Fleuve Noir, il maîtrise parfaitement l’art de raconter une histoire sans fioriture. L’auteur germanique a fait ses premières armes en pondant des fascicules populaires en tous genres (western, horreur), forme de littérature qui perdure encore en Allemagne après avoir connu des décennies florissantes. On sent l’écrivain capable d’écrire beaucoup, vite et bien, à la manière des auteurs de pulps américains. Ce sixième tome de la Chronique des Immortels est passionnant de bout en bout. Moins axé sur les combats que le précédent (deux seulement, absolument spectaculaires), La comtesse des neiges mise sur l’ambiance lourde et étouffante à tous crins, avec ses décors enneigés, les relations conflictuelles entre villageois et les disparitions mystérieuses de jeunes filles. On pense, et c’est voulu, à la comtesse Bathory, archétype historique de la femme vampire qui se baignait dans le sang des vierges pour conserver la jeunesse éternelle. Évidemment, en réalité, l’aristocrate était plutôt une grande tueuse en série… --

Citron Meringue, Patryck Ficini, 16 janvier 2010

Publié le 20 janvier 2010

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