A la différence des écarts entre les tomes précédents, seules quelques semaines se sont déroulées pour nos deux héros depuis la fin du siège de Vienne relaté dans le volume 5. L'histoire explore une des pistes de l'intrigue mentionnée dans le précédent tome et se situe dans un petit village perdu au milieu d'une tempête de neige, où Andrej et Abou Doun vont découvrir que certains habitants meurent ou disparaissent mystérieusement depuis quelques temps. La suspicion plane et quand ils apprennent l'existence d'une jeune comtesse étrange accompagnée d'un être tout de blanc vêtu qui ne laisse personne approcher du manoir. Il n'en faut pas plus pour qu'ils se jettent dans la gueule du loup. A chaque volume son mythe ou sa page d'histoire. L'auteur explore cette fois-ci le mythe sanglant et mystérieux de la comtesse hongroise Elizabeth Bathory, surnommée la comtesse sanglante, qui était connue pour tuer et se repaître du sang des jeunes vierges à son service. L'histoire est adaptée pour cadrer avec l'intrigue globale centrée sur Andrej et elle joue sur le passé du héros ainsi que sur la part de mystère qui entoure la véritable affaire Bathory. Wolfgang Hohlbein continue à savamment mixer le fantastique et le polar/thriller pour nous offrir un scénario où l'action et les scènes de combat sont toujours très présents. L'atmosphère du roman est pesante et tendue à souhait pour permettre au lecteur de rentrer dans l'ambiance, et le moins que l'on puisse dire est que l'auteur a réussi son coup. La découverte progressive d'une nouvelle forme d'immortel, le drame à huis clos qui accentue la peur dans le village, la découverte par Andrej d'une personne qu'il pensait perdue depuis longtemps... tous ces éléments s'intègrent harmonieusement dans le sombre récit. Néanmoins, l'histoire est un peu plus hachée que dans les précédents tomes. L'intrigue générale avance peu et, en dépit du cadre différent et de quelques nouveautés, on suit la même séquence d'évènements avec nos deux héros qui affrontent un autre immortel. Il s'agit d'un affrontement vu sur un mode différent certes, mais l'originalité n'est plus au rendez-vous. De plus, on peut regretter les réactions toujours aussi naïves d'Andrej qui n'a que très peu évolué au fil des tomes, à l'inverse d'Abou Doun et de l'Europe centrale à feu et à sang qui ont su aller de l'avant et changer. Andrej quant à lui, stagne et reste très irritant par moments. Sans dépareiller par rapport au reste de la collection, ce tome six ne devrait pas déplaire aux amateurs du cycle ainsi qu'aux afficionados des histoires de vampires et de fantastique. Belgarion, le 19/01/2010 

Hollbein - La comtesse des neiges - elbakin.net

A la différence des écarts entre les tomes précédents, seules quelques semaines se sont déroulées pour nos deux héros depuis la fin du siège de Vienne relaté dans le volume 5. L'histoire explore une des pistes de l'intrigue mentionnée dans le précédent tome et se situe dans un petit village perdu au milieu d'une tempête de neige, où Andrej et Abou Doun vont découvrir que certains habitants meurent ou disparaissent mystérieusement depuis quelques temps. La suspicion plane et quand ils apprennent l'existence d'une jeune comtesse étrange accompagnée d'un être tout de blanc vêtu qui ne laisse personne approcher du manoir. Il n'en faut pas plus pour qu'ils se jettent dans la gueule du loup. A chaque volume son mythe ou sa page d'histoire. L'auteur explore cette fois-ci le mythe sanglant et mystérieux de la comtesse hongroise Elizabeth Bathory, surnommée la comtesse sanglante, qui était connue pour tuer et se repaître du sang des jeunes vierges à son service. L'histoire est adaptée pour cadrer avec l'intrigue globale centrée sur Andrej et elle joue sur le passé du héros ainsi que sur la part de mystère qui entoure la véritable affaire Bathory. Wolfgang Hohlbein continue à savamment mixer le fantastique et le polar/thriller pour nous offrir un scénario où l'action et les scènes de combat sont toujours très présents. L'atmosphère du roman est pesante et tendue à souhait pour permettre au lecteur de rentrer dans l'ambiance, et le moins que l'on puisse dire est que l'auteur a réussi son coup. La découverte progressive d'une nouvelle forme d'immortel, le drame à huis clos qui accentue la peur dans le village, la découverte par Andrej d'une personne qu'il pensait perdue depuis longtemps... tous ces éléments s'intègrent harmonieusement dans le sombre récit. Néanmoins, l'histoire est un peu plus hachée que dans les précédents tomes. L'intrigue générale avance peu et, en dépit du cadre différent et de quelques nouveautés, on suit la même séquence d'évènements avec nos deux héros qui affrontent un autre immortel. Il s'agit d'un affrontement vu sur un mode différent certes, mais l'originalité n'est plus au rendez-vous. De plus, on peut regretter les réactions toujours aussi naïves d'Andrej qui n'a que très peu évolué au fil des tomes, à l'inverse d'Abou Doun et de l'Europe centrale à feu et à sang qui ont su aller de l'avant et changer. Andrej quant à lui, stagne et reste très irritant par moments. Sans dépareiller par rapport au reste de la collection, ce tome six ne devrait pas déplaire aux amateurs du cycle ainsi qu'aux afficionados des histoires de vampires et de fantastique.

Belgarion, le 19/01/2010 

Publié le 20 janvier 2010

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