Quand Ronan Dooley se réveille dans son corps tout neuf, c'est en ayant oublié tout ce qui a précédé sa mort. Car l'agent Dooley, du Secret Service, en est à son huitième corps. Un corps très jeune puisqu'il s'agit de son propre clone. Il est en effet le tout premier des amortels, mérite qu'il s'est acquis en sacrifiant sa vie pour sauver le président des États-Unis. En plus d'un siècle, les techniques ont à ce point évolué que l'amortalité est chose acquise pour tous les personnages importants, gouvernants, acteurs, bref, quiconque dispose de pouvoir et d'argent. Il n'en est pas plus facile de visionner ce que fut sa dernière mort, même si cela est d'usage, surtout lorsqu'il s'agit d'un assassinat tout ce qu'il y a d'atroce. Bien obligé pourtant puisqu'au mépris des ordres reçus, il n'a pas fait récemment de sauvegarde et se retrouve avec un trou de mémoire d'environ six mois. Difficile, dans ces conditions, de savoir exactement l'affaire sur laquelle il enquêtait, ce qui lui aurait singulièrement facilité la vie pour retrouver son assassin. Mais puisque Dooley a toujours été une forte tête, Patrón, son supérieur hierarchique a décidé de lui imposer une coéquipière, l'agent Amanda Querer. Pas du luxe puisque, visiblement, la bande des Kalis voudrait lui faire la peau. Mais s'il était sur leur piste, sont-ils réellement les responsables de cet assassinat dont les images ont été diffusées partout ? C'est qu'en deux cents ans, on a tout le temps de se faire des ennemis, et même d'en voir mourir. L'inconvénient, c'est qu'on a également celui de perdre sa famille faute de pouvoir lui offrir l'amortalité, même en se découvrant un nouvel arrière-arrière-...- petit-fils. La Présidente entend bien qu'il résolve l'affaire très vite. Ce n'est pas rien d'assassiner un amortel et, s'ils sont assurés de revenir, il ne faudrait pas que cela s'étende. Toutes les extensions cybernétiques de l'agent Dooley vont être mises à contribution au service d'un thriller très bien ficelé, raconté à la première personne, ce qui est toujours le moyen le plus sûr de savoir ce qu'il vous arrive. Avec, en toile de fond, un Washington qui a pas mal changé sauf que les pauvres y sont encore plus pauvres et les riches encore plus riches, d'autant que lorsqu'on ne meurt plus, les fortunes ont tendance à s'arrondir davantage. Rien d'étonnant sauf que... eh bien, je vous le laisse découvrir.   Hélène Les Vagabonds du Rêve

Forbeck - Amortels - Les Vagabonds du Rêve
Quand Ronan Dooley se réveille dans son corps tout neuf, c'est en ayant oublié tout ce qui a précédé sa mort. Car l'agent Dooley, du Secret Service, en est à son huitième corps. Un corps très jeune puisqu'il s'agit de son propre clone. Il est en effet le tout premier des amortels, mérite qu'il s'est acquis en sacrifiant sa vie pour sauver le président des États-Unis. En plus d'un siècle, les techniques ont à ce point évolué que l'amortalité est chose acquise pour tous les personnages importants, gouvernants, acteurs, bref, quiconque dispose de pouvoir et d'argent.
Il n'en est pas plus facile de visionner ce que fut sa dernière mort, même si cela est d'usage, surtout lorsqu'il s'agit d'un assassinat tout ce qu'il y a d'atroce. Bien obligé pourtant puisqu'au mépris des ordres reçus, il n'a pas fait récemment de sauvegarde et se retrouve avec un trou de mémoire d'environ six mois. Difficile, dans ces conditions, de savoir exactement l'affaire sur laquelle il enquêtait, ce qui lui aurait singulièrement facilité la vie pour retrouver son assassin.
Mais puisque Dooley a toujours été une forte tête, Patrón, son supérieur hierarchique a décidé de lui imposer une coéquipière, l'agent Amanda Querer. Pas du luxe puisque, visiblement, la bande des Kalis voudrait lui faire la peau. Mais s'il était sur leur piste, sont-ils réellement les responsables de cet assassinat dont les images ont été diffusées partout ?
C'est qu'en deux cents ans, on a tout le temps de se faire des ennemis, et même d'en voir mourir. L'inconvénient, c'est qu'on a également celui de perdre sa famille faute de pouvoir lui offrir l'amortalité, même en se découvrant un nouvel arrière-arrière-...- petit-fils.
La Présidente entend bien qu'il résolve l'affaire très vite. Ce n'est pas rien d'assassiner un amortel et, s'ils sont assurés de revenir, il ne faudrait pas que cela s'étende.
Toutes les extensions cybernétiques de l'agent Dooley vont être mises à contribution au service d'un thriller très bien ficelé, raconté à la première personne, ce qui est toujours le moyen le plus sûr de savoir ce qu'il vous arrive. Avec, en toile de fond, un Washington qui a pas mal changé sauf que les pauvres y sont encore plus pauvres et les riches encore plus riches, d'autant que lorsqu'on ne meurt plus, les fortunes ont tendance à s'arrondir davantage.
Rien d'étonnant sauf que... eh bien, je vous le laisse découvrir.
 
Hélène
Publié le 6 juin 2012

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