Surnommé Mathusalem, l'agent Ronan Dooley est mort huit fois, dont sept au service de son pays, notamment comme protection rapprochée du président des États-Unis. C'est d'ailleurs ce qui lui vaut d'être devenu un amortel bénéficiaire d'un corps neuf avec restitution de la dernière sauvegarde de sa mémoire, technologie hors de prix que seuls des rares privilégiés peuvent s'offrir. Mais pour n'avoir pas effectué sa mise à jour, Douglas ignore tout de qui l'a salement tué avant de balancer la vidéo sur le Net. Reprendre à zéro une enquête dont il ne sait rien ouvre davantage de fausses pistes qu'elle ne met sur les traces d'un meurtrier. Misanthrope et passablement misogyne, Douglas se voit imposer la présence d'une coéquipière et doit également composer avec un de ses descendants, sixième du nom, un adolescent en délicatesse avec ses parents qui, comme beaucoup, détestent les amortels. Ici, pas de temps mort: ça dézingue à toute berzingue. Les questions liées à cette amortalité, peu approfondies, restent à l'arrière-plan mais laissent entrevoir le modèle de société qui autorise une telle technologie. Dooley, qui perdrait son amortalité s'il quittait son emploi, est peut-être prêt à remettre en cause le système. Un thriller sympathique, qui fait la part belle à l'action.   Claude Ecken L'écran fantastique, n°330, Avril 2012

Forbeck - Amortels - L'écran fantastique

Surnommé Mathusalem, l'agent Ronan Dooley est mort huit fois, dont sept au service de son pays, notamment comme protection rapprochée du président des États-Unis.

C'est d'ailleurs ce qui lui vaut d'être devenu un amortel bénéficiaire d'un corps neuf avec restitution de la dernière sauvegarde de sa mémoire, technologie hors de prix que seuls des rares privilégiés peuvent s'offrir. Mais pour n'avoir pas effectué sa mise à jour, Douglas ignore tout de qui l'a salement tué avant de balancer la vidéo sur le Net. Reprendre à zéro une enquête dont il ne sait rien ouvre davantage de fausses pistes qu'elle ne met sur les traces d'un meurtrier. Misanthrope et passablement misogyne, Douglas se voit imposer la présence d'une coéquipière et doit également composer avec un de ses descendants, sixième du nom, un adolescent en délicatesse avec ses parents qui, comme beaucoup, détestent les amortels. Ici, pas de temps mort: ça dézingue à toute berzingue. Les questions liées à cette amortalité, peu approfondies, restent à l'arrière-plan mais laissent entrevoir le modèle de société qui autorise une telle technologie. Dooley, qui perdrait son amortalité s'il quittait son emploi, est peut-être prêt à remettre en cause le système. Un thriller sympathique, qui fait la part belle à l'action.

 

Claude Ecken

L'écran fantastique, n°330, Avril 2012

Publié le 13 avril 2012

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