En 2010 débarquait en France l’univers mis en place par Dmitry Glukhovsky, celui de Metro 2033. Un univers post-apocalyptique où les humains rescapés se terrent dans le métro de Moscou et survivent face aux menaces aussi bien humaines que mutantes, le tout teinté de fantastique. L’univers Metro 2033 se voulait collaborative, la communauté internet bâtie par l’auteur en ayant été un moteur décisif lorsqu’il était question de l’éditer. Après le succès de Metro 2033, sa traduction et son adaptation, la communauté continua de vivre permettant à de jeunes auteurs de s’exprimer. Andrei Dyakov en fait partie et c’est grâce au soutien de la communauté que son premier roman Vers la lumière a été publié en Russie. Aujourd’hui c’est grâces à ses qualités qu’il foule désormais les terres françaises aux éditions l’Atalante. Un synopsis s’impose. Gleb est un jeune adolescent, quasiment un enfant, qui survie dans sa station de métro de Saint-Pétersbourg. Jusqu’au jour où il est acheté par un stalker du nom de Taran, pour le former et pour l’emmener dans une expédition de reconnaissance en équipe qui pourrait sonner comme la rédemption de l’espèce humaine. Tribulations en terre radioactive et dangers en tout genre sont au programme de cette épopée. Un voyage initiatique, c’est ce que nous propose Vers la lumière, comme son ainé, mais là où ce dernier traitait du passage à l’âge adulte, ici c’est plutôt la renaissance de l’espoir. Cela reste homérique, c’est le voyage qui compte et l’auteur sait s’y prendre pour le rendre intéressant. Le décor apocalyptique constitue un des points centraux d’intérêt. Là où l’on restait majoritairement confiné dans le métro chez Glukhovsky, on va aller à l’air libre avec Dyakov. Les brèves descriptions du monde du dehors, nouveau terrain de jeu du héros, installent le climat de fin du monde avec un rendu un peu moins hostile que dans les deux Metro. Le Saint-Petersbourg post-apo est empli de créatures étranges, toutes aussi loufoques de dangereuses et chaque rencontre sera l’occasion d’une montée d’intensité dans le récit. Ce décor allié à toute cette hostilité ambiante crée une sensation oppressante, sans être trop lourde pour ne pas tomber dans l’horreur. Le tout est renforcé par un petit coté découverte, on veut savoir sur quels dangers insoupçonnables les personnages vont tomber... Illman (18/12/2012)

Dyakov - Vers la lumière - If is dead

En 2010 débarquait en France l’univers mis en place par Dmitry Glukhovsky, celui de Metro 2033. Un univers post-apocalyptique où les humains rescapés se terrent dans le métro de Moscou et survivent face aux menaces aussi bien humaines que mutantes, le tout teinté de fantastique. L’univers Metro 2033 se voulait collaborative, la communauté internet bâtie par l’auteur en ayant été un moteur décisif lorsqu’il était question de l’éditer. Après le succès de Metro 2033, sa traduction et son adaptation, la communauté continua de vivre permettant à de jeunes auteurs de s’exprimer. Andrei Dyakov en fait partie et c’est grâce au soutien de la communauté que son premier roman Vers la lumière a été publié en Russie. Aujourd’hui c’est grâces à ses qualités qu’il foule désormais les terres françaises aux éditions l’Atalante.

Un synopsis s’impose.

Gleb est un jeune adolescent, quasiment un enfant, qui survie dans sa station de métro de Saint-Pétersbourg. Jusqu’au jour où il est acheté par un stalker du nom de Taran, pour le former et pour l’emmener dans une expédition de reconnaissance en équipe qui pourrait sonner comme la rédemption de l’espèce humaine. Tribulations en terre radioactive et dangers en tout genre sont au programme de cette épopée.

Un voyage initiatique, c’est ce que nous propose Vers la lumière, comme son ainé, mais là où ce dernier traitait du passage à l’âge adulte, ici c’est plutôt la renaissance de l’espoir. Cela reste homérique, c’est le voyage qui compte et l’auteur sait s’y prendre pour le rendre intéressant. Le décor apocalyptique constitue un des points centraux d’intérêt.

Là où l’on restait majoritairement confiné dans le métro chez Glukhovsky, on va aller à l’air libre avec Dyakov. Les brèves descriptions du monde du dehors, nouveau terrain de jeu du héros, installent le climat de fin du monde avec un rendu un peu moins hostile que dans les deux Metro. Le Saint-Petersbourg post-apo est empli de créatures étranges, toutes aussi loufoques de dangereuses et chaque rencontre sera l’occasion d’une montée d’intensité dans le récit. Ce décor allié à toute cette hostilité ambiante crée une sensation oppressante, sans être trop lourde pour ne pas tomber dans l’horreur. Le tout est renforcé par un petit coté découverte, on veut savoir sur quels dangers insoupçonnables les personnages vont tomber...

Illman (18/12/2012)

Publié le 26 février 2013

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