Dunyach - Le temps, en s'évaporant - Mauvais genres
Décidément, la ligne éditoriale de l'Atalante ne se
fourvoie pas avec les années qui passent. Et si ce n'était pour
l'éditeur, on ferait au minimum confiance à Ayerdhal, qui livre une
quatrième de couverture dithyrambique sur l'auteur de ce recueil de
nouvelles.
Et bien on aurait raison de se lancer sur la foi de
ces deux références, même pour ceux qui ne sont pas forcément amateurs
de nouvelles. Elles sont courtes et il y en a huit (pas le temps de se
lasser, tout le temps de se régaler), toutes très joliment écrites. On y
trouve maintes variations sur des genres chers à notre association de
lecteurs-chroniqueurs : science-fiction, mythologie, fantasy,
fantastique, etc. Les sujets sont traités avec humour ou avec poésie, ou
bien encore avec une totale noirceur. En vrac on y apprend comment
Orson Welles est devenu un grand metteur en scène grâce à des capitaux
très très étrangers, ou bien comment Tolkien a trouvé l'inspiration pour
écrire sa saga sur l'anneau. La dernière des nouvelles est un petit
bijou sur l'initiation d'un jeune gandin par une malicieuse fée des
bois. A lire comme on boit une tasse de chocolat surmonté de crème
fouettée en hiver quand il pleut : avec délectation.
Publié le 24 juin 2013