Décidément, la ligne éditoriale de l'Atalante ne se fourvoie pas avec les années qui passent. Et si ce n'était pour l'éditeur, on ferait au minimum confiance à Ayerdhal, qui livre une quatrième de couverture dithyrambique sur l'auteur de ce recueil de nouvelles. Et bien on aurait raison de se lancer sur la foi de ces deux références, même pour ceux qui ne sont pas forcément amateurs de nouvelles. Elles sont courtes et il y en a huit (pas le temps de se lasser, tout le temps de se régaler), toutes très joliment écrites. On y trouve maintes variations sur des genres chers à notre association de lecteurs-chroniqueurs : science-fiction, mythologie, fantasy, fantastique, etc. Les sujets sont traités avec humour ou avec poésie, ou bien encore avec une totale noirceur. En vrac on y apprend comment Orson Welles est devenu un grand metteur en scène grâce à des capitaux très très étrangers, ou bien comment Tolkien a trouvé l'inspiration pour écrire sa saga sur l'anneau. La dernière des nouvelles est un petit bijou sur l'initiation d'un jeune gandin par une malicieuse fée des bois. A lire comme on boit une tasse de chocolat surmonté de crème fouettée en hiver quand il pleut : avec délectation. Marion Godefroid-Richert

Dunyach - Le temps, en s'évaporant - Mauvais genres
Décidément, la ligne éditoriale de l'Atalante ne se fourvoie pas avec les années qui passent. Et si ce n'était pour l'éditeur, on ferait au minimum confiance à Ayerdhal, qui livre une quatrième de couverture dithyrambique sur l'auteur de ce recueil de nouvelles.

Et bien on aurait raison de se lancer sur la foi de ces deux références, même pour ceux qui ne sont pas forcément amateurs de nouvelles. Elles sont courtes et il y en a huit (pas le temps de se lasser, tout le temps de se régaler), toutes très joliment écrites. On y trouve maintes variations sur des genres chers à notre association de lecteurs-chroniqueurs : science-fiction, mythologie, fantasy, fantastique, etc. Les sujets sont traités avec humour ou avec poésie, ou bien encore avec une totale noirceur. En vrac on y apprend comment Orson Welles est devenu un grand metteur en scène grâce à des capitaux très très étrangers, ou bien comment Tolkien a trouvé l'inspiration pour écrire sa saga sur l'anneau. La dernière des nouvelles est un petit bijou sur l'initiation d'un jeune gandin par une malicieuse fée des bois. A lire comme on boit une tasse de chocolat surmonté de crème fouettée en hiver quand il pleut : avec délectation.

Marion Godefroid-Richert

Publié le 24 juin 2013

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