Dunyach - Le Temps, en s'évaporant - Les Chroniqueurs vagabonds
Le temps, en s’évaporant est le cinquième volume d’une série de recueils de nouvelles de Jean-Claude Dunyach. Huit nouvelles, dont cinq inédites, sont rassemblées dans ce recueil. La première chose qui frappe en lisant ce livre, c’est son éclectisme. S’il y a une chose qu’on pourrait lui reprocher, c’est un certain manque de la cohérence interne qu’on a l’habitude d’attendre en lisant un recueil de nouvelles. Dunyach joue sans états d’âmes de toute la gamme de l’imaginaire : SF, Fantasy, Fantastique ; il passe de l’humour d’un troll pragmatique et blasé à la détresse d’une petite fille, des mystères de l’amour au complot hollywoodien.
Mes coups de cœur personnels iront au "Lapin sous la pluie" , "nouvelle courte comme un orage d’été," L"e client est roi (ou la vie vue par un troll sarcastique)" et bien sûr la nouvelle titre, "Le temps, en s’évaporant". Ce que j’apprécie par-dessus tout quand je lis, c’est de voir apparaître devant mes yeux des images belles, impossibles et tristes. Je devais forcément aimer ce village pris dans son lac de temps immobile.
Certaines nouvelles, comme "Le jour où Orson Welles…", m’ont moins séduite, mais toutes sont parfaitement maîtrisées, chacune dans son genre. La conclusion, c’est que vous n’y aimerez peut-être pas tout, diversité oblige. Mais quoi que vous cherchiez, vous avez de bonnes chances de le trouver dans ce recueil.
Cela donne envie d’aller compléter la collection par d’autres petits livres.
Livia G., Les Chroniqueurs vagabonds, mai 2007
Publié le 12 juin 2009