1933. Les actifs (ceux qui sont doués de pouvoirs) doivent se déclarer au BCI (Bureau de Coordination de l'Information). A leurs yeux (et petit à petit à ceux de la population), les actifs sont dangereux. Tous les moyens sont bons pour le démontrer. C'est une nouvelle menace pour Jake Sullivan et les chevaliers du Grimnoir. A eux de prouver le contraire, alors qu'au sein du groupe, une conspiration gronde et qu'au loin, la rumeur d'un danger approche. Malédiction pourrait avoir comme sous-titre : "on prend les mêmes et on recommence", mais ce ne serait pas faire honneur à Larry Correia. Oui, honneur, car l'auteur a le mérite d'écrire un univers particulier qui mélange les pulps, le polar et la fantasy. Si vous avez raté le premier tome, vous pouvez quand même lire le second, tout est expliqué au fil des mésaventures. C'est d'ailleurs le piment de ce deuxième tome : l'évolution des héros récurrents. Comment vont agir les personnages (Jake et Faye au premier plan) face aux différentes menaces, obstacles ? Comme dans une série télé, le lecteur se prend au jeu, s'inquiète des décisions prises, tremble pour son personnage préféré et n'hésite pas à repousser l'heure où il devra poser le livre. Cette alchimie est possible pour plusieurs raisons. Les chapitres sont ordonnés en plusieurs sections courtes. La narration est rapide, l'auteur va à l'essentiel, sans jamais oublier le moindre détail. L'écriture de Larry Correia est égale à la formule : action/réaction. L'univers décrit est proche du nôtre si on met de côté la magie. Quant aux lecteurs curieux, ils pourront s'amuser à dénombrer les personnages réels et ceux totalement imaginaires (j'ai une préférence pour l'inventeur de l'annuleur). Malédiction est la seconde partie parfaite de cette trilogie. Après l'exposition du premier tome, on se pose des questions sur les différents personnages, on découvre de nouveaux visages, on prépare le troisième tome (sortie en aout 2013)... Une série B ? Chroniques du Grimnoir l'est totalement, mais elle est écrite avec talent, à contrario d'autres oeuvres qui se veulent sérieuses. Temps de Livres

Correia - Malédiction - Temps de Livres
1933. Les actifs (ceux qui sont doués de pouvoirs) doivent se déclarer au BCI (Bureau de Coordination de l'Information). A leurs yeux (et petit à petit à ceux de la population), les actifs sont dangereux. Tous les moyens sont bons pour le démontrer. C'est une nouvelle menace pour Jake Sullivan et les chevaliers du Grimnoir. A eux de prouver le contraire, alors qu'au sein du groupe, une conspiration gronde et qu'au loin, la rumeur d'un danger approche.

Malédiction pourrait avoir comme sous-titre : "on prend les mêmes et on recommence", mais ce ne serait pas faire honneur à Larry Correia. Oui, honneur, car l'auteur a le mérite d'écrire un univers particulier qui mélange les pulps, le polar et la fantasy. Si vous avez raté le premier tome, vous pouvez quand même lire le second, tout est expliqué au fil des mésaventures. C'est d'ailleurs le piment de ce deuxième tome : l'évolution des héros récurrents. Comment vont agir les personnages (Jake et Faye au premier plan) face aux différentes menaces, obstacles ? Comme dans une série télé, le lecteur se prend au jeu, s'inquiète des décisions prises, tremble pour son personnage préféré et n'hésite pas à repousser l'heure où il devra poser le livre.
Cette alchimie est possible pour plusieurs raisons. Les chapitres sont ordonnés en plusieurs sections courtes. La narration est rapide, l'auteur va à l'essentiel, sans jamais oublier le moindre détail. L'écriture de Larry Correia est égale à la formule : action/réaction. L'univers décrit est proche du nôtre si on met de côté la magie. Quant aux lecteurs curieux, ils pourront s'amuser à dénombrer les personnages réels et ceux totalement imaginaires (j'ai une préférence pour l'inventeur de l'annuleur).

Malédiction est la seconde partie parfaite de cette trilogie. Après l'exposition du premier tome, on se pose des questions sur les différents personnages, on découvre de nouveaux visages, on prépare le troisième tome (sortie en aout 2013)... Une série B ? Chroniques du Grimnoir l'est totalement, mais elle est écrite avec talent, à contrario d'autres oeuvres qui se veulent sérieuses.

Temps de Livres

Publié le 22 août 2013

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