En quelques jours, Aren voit s'écrouler toute sa vie : ce sont d'abord des maraudeurs qui massacrent tous ses proches, puis un tremblement de terre qui bloque l’entrée de sa vallée. Cette dernière catastrophe est d’ailleurs moins naturelle qu’il n’y paraît et présage un sombre avenir : la magie de la terre, emprisonnée depuis des lustres par des sortilèges, a été libérée par un mage de sang fou et haineux. Le peuple sauvage – feu follets, spectres, élémentaux et autres gobelins – se réveille, bien décidé à se venger des humains. Ceux-ci ont pour leur part oublié comment les affronter… La magie d’Aren a également été libérée, amplifiant ses facultés. Depuis toujours, la jeune femme possédait un petit don erratique : il lui arrivait de « voir » de brefs et obscurs instants du passé ou de l’avenir. Don qu’elle cachait soigneusement, car dans ce royaume la possession de pouvoirs magiques est synonyme d’enrôlement obligatoire parmi les cruels mages de sang pour les hommes et de peine de mort pour les femmes. Désormais, ses pouvoirs grandissants sont peut-être la seule chance pour le village d’échapper aux maraudeurs et au peuple sauvage. Alors, malgré le rejet que beaucoup de ses voisins lui manifestent, Aren demande de l’aide à un être puissant mais bien disposé qui vit en solitaire dans la montagne : Caëfann le hob, dernier de son espèce. En échange de son aide, le malicieux homme-chat propose à Aren un pacte… (...) Cette histoire ne manque pas de charme, lié à ses personnages sympathiques et attachants. Au fil des pages, on voit Aren, d’abord résignée à une vie tranquille de fermière, devenir de plus en plus affirmée, décidée à maîtriser ses pouvoirs sans céder au désir de puissance. Caëfann, d’abord attiré vers les humains pour combler sa solitude, puis poussé vers Aren par la montagne au service duquel il est, s’attache petit à petit à cette drôle de bonne femme avec laquelle il peut se livrer à ses facéties. Leurs rapports prudents évoquent un pas de danse, un pas en avant, un pas en arrière, mais sans trop en faire, pour le plus grand plaisir du lecteur. Il y a également quelques personnages secondaires intéressants : Kitt, berserker manchot et fataliste ; le barde Wandel, dont l’apparence impeccable cèle quelques mystères. Quant aux habitants du village, ils vont devoir finalement remettre en question leurs préjugés pour affronter le monde nouveau qui les entoure. De l’émotion, de l’humour, le tout porté par un style simple et fluide : Cette romance sur fond magique a tout pour vous faire passer un bon moment. Soleil, climaginaire.joueb.com, 30 janvier 2010.

Briggs - le pacte du Hob - climaginaire
   En quelques jours, Aren voit s'écrouler toute sa vie : ce sont d'abord des maraudeurs qui massacrent tous ses proches, puis un tremblement de terre qui bloque l’entrée de sa vallée. Cette dernière catastrophe est d’ailleurs moins naturelle qu’il n’y paraît et présage un sombre avenir : la magie de la terre, emprisonnée depuis des lustres par des sortilèges, a été libérée par un mage de sang fou et haineux. Le peuple sauvage – feu follets, spectres, élémentaux et autres gobelins – se réveille, bien décidé à se venger des humains. Ceux-ci ont pour leur part oublié comment les affronter… La magie d’Aren a également été libérée, amplifiant ses facultés. Depuis toujours, la jeune femme possédait un petit don erratique : il lui arrivait de « voir » de brefs et obscurs instants du passé ou de l’avenir. Don qu’elle cachait soigneusement, car dans ce royaume la possession de pouvoirs magiques est synonyme d’enrôlement obligatoire parmi les cruels mages de sang pour les hommes et de peine de mort pour les femmes. Désormais, ses pouvoirs grandissants sont peut-être la seule chance pour le village d’échapper aux maraudeurs et au peuple sauvage. Alors, malgré le rejet que beaucoup de ses voisins lui manifestent, Aren demande de l’aide à un être puissant mais bien disposé qui vit en solitaire dans la montagne : Caëfann le hob, dernier de son espèce. En échange de son aide, le malicieux homme-chat propose à Aren un pacte… (...) Cette histoire ne manque pas de charme, lié à ses personnages sympathiques et attachants. Au fil des pages, on voit Aren, d’abord résignée à une vie tranquille de fermière, devenir de plus en plus affirmée, décidée à maîtriser ses pouvoirs sans céder au désir de puissance. Caëfann, d’abord attiré vers les humains pour combler sa solitude, puis poussé vers Aren par la montagne au service duquel il est, s’attache petit à petit à cette drôle de bonne femme avec laquelle il peut se livrer à ses facéties. Leurs rapports prudents évoquent un pas de danse, un pas en avant, un pas en arrière, mais sans trop en faire, pour le plus grand plaisir du lecteur. Il y a également quelques personnages secondaires intéressants : Kitt, berserker manchot et fataliste ; le barde Wandel, dont l’apparence impeccable cèle quelques mystères. Quant aux habitants du village, ils vont devoir finalement remettre en question leurs préjugés pour affronter le monde nouveau qui les entoure. De l’émotion, de l’humour, le tout porté par un style simple et fluide : Cette romance sur fond magique a tout pour vous faire passer un bon moment.

Soleil, climaginaire.joueb.com, 30 janvier 2010.

Publié le 1 février 2010

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