Ketchup Boy est un roman graphique racontant l’histoire personnelle et professionnelle de Lucien Bastardi. On le suit de la fin des années 70 jusqu’au début des années 90. J’ai pris un petit coup de jeune en lisant cette histoire, la fin de l’histoire correspond à la période où j’ai commencé à m’intéresser à la musique et aux groupes, et comme Lucien à lire des magazines sur le sujet. Bon, j’ai dû rattraper mon retard à un moment ou un autre, car je connais pratiquement tous les disques que l’on voit régulièrement en arrière plan comme ceux des Sex Pistol, Clash, … Comme je le disais même si je ne me souviens pas très bien de cette période fin 70, début 80, j’ai quand même lu ou vu pas mal de reportages sur cette époque et j’ai vraiment eu l’impression de la retrouver par les différentes petites touches avec les apparitions des différents personnages principaux ou non, Ketchup croise des punks, skins, rockers, métalleux, disco, … En plus de la vie personnelle et sentimentale de Ketchup, on y voit aussi les espoirs et déboires de sa vie professionnelle. Pour en avoir parlé avec pas mal de musiciens, rien n’a changé, les galères qu’ils vivent actuellement sont les mêmes que celles que vivait Ketchup à son époque. Que ce soit les petits boulots, les séances de répétitions qu’il faut payer, les relations conflictuelles dans un groupe, … C’est grâce à tous ces petits détails, dont beaucoup doivent être des souvenirs de l’époque, que l’histoire de cet album sonne vrai et une fois commencé, je n’ai pas pu le refermer avant la fin. J’ai bien accroché avec le dessin réaliste en noir et blanc. Je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite mais on voit les personnages vieillir entre le début et la fin de l’histoire. On les voit évoluer en bien ou en mal en fonction de leur parcours. J’ai beaucoup aimé toutes les petites références dans les arrières plans comme les disques, les posters, les fringues, …qui rappelle les chambres d’ados et les premiers studios quand on arrive à Paris. C’est aussi la même chose pour les voitures et bâtiments. C’est par tous ces petits détails que l’on ne remarque pas forcément à la première lecture qu’on replonge dans ce passé pas si lointain. Si vous vous intéressez au rock ou au punk, que vous ayez vécu cette époque ou non, je suis sûr que cet album est fait pour vous ! Fef, scenario.com, 18 décembre 2008

Berteloot/Poussin - Ketchup Boy - scenario.com

Ketchup Boy est un roman graphique racontant l’histoire personnelle et professionnelle de Lucien Bastardi. On le suit de la fin des années 70 jusqu’au début des années 90. J’ai pris un petit coup de jeune en lisant cette histoire, la fin de l’histoire correspond à la période où j’ai commencé à m’intéresser à la musique et aux groupes, et comme Lucien à lire des magazines sur le sujet. Bon, j’ai dû rattraper mon retard à un moment ou un autre, car je connais pratiquement tous les disques que l’on voit régulièrement en arrière plan comme ceux des Sex Pistol, Clash, …
Comme je le disais même si je ne me souviens pas très bien de cette période fin 70, début 80, j’ai quand même lu ou vu pas mal de reportages sur cette époque et j’ai vraiment eu l’impression de la retrouver par les différentes petites touches avec les apparitions des différents personnages principaux ou non, Ketchup croise des punks, skins, rockers, métalleux, disco, …

En plus de la vie personnelle et sentimentale de Ketchup, on y voit aussi les espoirs et déboires de sa vie professionnelle. Pour en avoir parlé avec pas mal de musiciens, rien n’a changé, les galères qu’ils vivent actuellement sont les mêmes que celles que vivait Ketchup à son époque. Que ce soit les petits boulots, les séances de répétitions qu’il faut payer, les relations conflictuelles dans un groupe, …
C’est grâce à tous ces petits détails, dont beaucoup doivent être des souvenirs de l’époque, que l’histoire de cet album sonne vrai et une fois commencé, je n’ai pas pu le refermer avant la fin.

J’ai bien accroché avec le dessin réaliste en noir et blanc. Je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite mais on voit les personnages vieillir entre le début et la fin de l’histoire. On les voit évoluer en bien ou en mal en fonction de leur parcours. J’ai beaucoup aimé toutes les petites références dans les arrières plans comme les disques, les posters, les fringues, …qui rappelle les chambres d’ados et les premiers studios quand on arrive à Paris. C’est aussi la même chose pour les voitures et bâtiments. C’est par tous ces petits détails que l’on ne remarque pas forcément à la première lecture qu’on replonge dans ce passé pas si lointain.

Si vous vous intéressez au rock ou au punk, que vous ayez vécu cette époque ou non, je suis sûr que cet album est fait pour vous !

Fef, scenario.com, 18 décembre 2008

Publié le 19 décembre 2008

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