En dehors de L'Histoire sans Fin de Michael Ende pour la "fantasy" et des médiocres Perry Rhodan pour la S-F, on connaît mal en France la production allemande dans le domaine de l'imaginaire. Or elle est loin d'être négligeable quantitativement, mais aussi qualitativement. Aussi ne louera-t-on jamais assez les éditions l'Atalante, qui viennent, avec ce premier volume d'une trilogie de "fantasy", d'en faire l'éclatante démonstration. La Pierre et la Flûte est très proche du conte de fées aussi bien dans sa thématique - un jeune homme se met au service d'un flûtiste muet pour réparer une faute commise sous l'emprise d'un maléfice et l'aide à reconquérir son royaume perdu - que dans sa facture : une longue pérégrination prétexte à de nombreuses rencontres et à la narration de nombreux contes, enchâssés en abîme dans le conte. De surcroît, l'auteur à puisé son inspiration dans le vieux fonds des mythes germaniques et nordiques : son roman se distingue donc très nettement des "fantasy" anglo-saxonnes. Cela n'est pas le moindre de ses charmes. Et comme le conte est aussi bien pétri d'humour que de féerie, sa lecture est extrêmement savoureuse... Jacques Baudou, Le Monde, 24 octobre 1997 

Bemmann - La Pierre et la Flûte : Livre Premier - Le Monde

En dehors de L'Histoire sans Fin de Michael Ende pour la "fantasy" et des médiocres Perry Rhodan pour la S-F, on connaît mal en France la production allemande dans le domaine de l'imaginaire. Or elle est loin d'être négligeable quantitativement, mais aussi qualitativement. Aussi ne louera-t-on jamais assez les éditions l'Atalante, qui viennent, avec ce premier volume d'une trilogie de "fantasy", d'en faire l'éclatante démonstration. La Pierre et la Flûte est très proche du conte de fées aussi bien dans sa thématique - un jeune homme se met au service d'un flûtiste muet pour réparer une faute commise sous l'emprise d'un maléfice et l'aide à reconquérir son royaume perdu - que dans sa facture : une longue pérégrination prétexte à de nombreuses rencontres et à la narration de nombreux contes, enchâssés en abîme dans le conte. De surcroît, l'auteur à puisé son inspiration dans le vieux fonds des mythes germaniques et nordiques : son roman se distingue donc très nettement des "fantasy" anglo-saxonnes. Cela n'est pas le moindre de ses charmes. Et comme le conte est aussi bien pétri d'humour que de féerie, sa lecture est extrêmement savoureuse...

Jacques Baudou, Le Monde, 24 octobre 1997 

Publié le 3 décembre 2008

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