Les Chroniques de l'imaginaire
Que la seule rescapée du massacre qui a détruit sa famille jure de se venger des pirates qui l'ont commis est un argument d'une immense banalité pour un début de roman. Que ladite rescapée détruise à elle seule le commando des pirates en question l'est déjà moins. Qu'elle survive dans la neige plusieurs jours, percée de maintes blessures, presque toutes mortelles, l'est moins encore.Mais ce qui est vraiment original, c'est l'entité qui, appelée par l'intensité de sa rage, lui a sauvé la vie, car il s'agit de rien moins que Tisiphone, l'une des trois Furies bien connues (si l'on peut dire !) des Grecs...