Paris, 2005. Un homme atteint de la maladie d'Alzheimer et mourant. Une vie habitée (hantée ?) par l'écrivain Katherine Mansfield. Un fils en quête d'émotions, de souvenirs perdus et d'amour. Quand les souvenirs ne sont plus que des traces, les êtres morcelés par la vieillesse et la maladie, le récit lui-même éclate, hésite sur les mots à livrer au lecteur pour ne pas rompre le fil si léger de la vie.
" Cet architecte du récit s'intéresse aux espaces intérieurs, forcément tourmentés - les seuls qui soient, en vérité. Chaque oeuvre depuis Or not to be investit le champ psychique d'un personnage, créant avec lui un univers propre, surréaliste. Or not to be était hanté par William Shakespeare, Dreamericana par Stanley Kubrick, Sayonara baby par un samouraï conceptuel, schizophrène, emblématique de l'Amérique. "
Olivier Noël, site Mauvais genres.