On avait pu découvrir Elisa Beiram en 2020, grâce à son premier roman déjà publié par L'Atalante, l'onirique Rêveur Zéro. Dans Le Premier jour de paix, elle propose sa version du post-apocalyptique. L'action se situe à la toute fin du XXIe siècle, et l'on suit deux personnages principaux. L'effondrement appartient désormais au passé, mais pas ses conséquences mortifères. En guise d'ouverture, nous découvrons Aureliano, ancien des FARC, un des derniers habitants d'un village colombien, qui ne trouvent rien de mieux que de s'entretuer. Pour trouver une solution, il lance avec ce qui reste de matériel...

La lecture est très fluide et, pourtant, c'est un texte exigeant. 2098, c'est loin mais, en même temps, pas tant que ça. 2098 c'est le futur de mon fils (il aura 79 ans). On imagine bien comment notre monde peut conduire à celui-là. Certains thèmes m'ont interpellés comme celui de frontières mais aussi de cultures communes. En effet, du fait des bouleversements climatiques et de la rareté de l'eau, certains sont partis cherchant ailleurs une meilleure vie. On assiste alors à un mélange des cultures. D'autres ont choisi de rester mais est-ce une bonne décision ? Faut-il rester pour conserver des conditions loin...

Science-fiction et espoir : Le premier jour de paix d’Elisa Beiram Très belle découverte de cette rentrée littéraire 2023, Le premier jour de paix n’est pas un livre comme les autres. À l’instar de Becky Chambers, l’auteure s’impose dans une narration qui bouscule les codes et impose un genre. Donc découvreurs de talents… N’hésitez pas ! Le pitch ? En 2098, l’avenir (quel avenir) est sombre pour ne pas dire apocalyptique. Les sociétés se sont « adaptées » aux rigueurs climatiques. Les « unes » événementielles des JT...