La première chose à dire, c’est bien entendu que le niveau du livre reste égal au premier. C’est plus sur le déroulement des événements qu’il va y avoir du changement qu’autre chose. Et pour cause, en langue anglaise il s’agit d’un unique tome. Bon, quand on voit que les tomes français dépassent chacun les cinq cents pages, on est bien content que les éditions l’Atalante ait décidé de les découper.   Le style reste donc égal au premier: excellent. Cette fois, pas la peine d’insérer une tripotée de personnages puisque l’ensemble des intervenants ont déjà été introduit lors du précédent tome. Ce dernier se concentre donc plus sur l’action, ainsi que sur la résolution des intrigues que l’on entrevoyait au premier tome. Il devient encore plus agréable de lire puisque toute la partie assimilation des technologies et des nouveaux personnages, qui était tout de même fastidieuse, n’est plus à faire. La lecture en devient donc facilitée et on comprend bien toutes les trames en jeu. On pouvait tout d’abord redouter le nombre de problèmes qui s’annonçait pour ce tome, et j’étais plutôt perplexe sur la capacité de David Weber pour le faire.   Heureusement pour nous, le tout est très prenant et les différentes résolutions ne sont pas parachutées, mais reste crédibles. C’est donc de loin l’un des meilleurs points de ce second tome. Les intrigues sont la plupart du temps rondement menée, et en général, assez précises.   Il y a bien entendu l’utilisation de quelques elipses temporelles, mais ces dernières passent très bien et servent le livre avec intérêt. Inutile de passer trois semaines avec l’équipage qui fait le banal siège d’une planète: on s’en passera aisément. Contrairement au premier tome, on a avec ce tome droit à une carte détaillée de la galaxie du monde, et cela a beaucoup plu au collectionneur qui est en moi. Cette carte se trouve à la fin du livre et peut être dépliée au format A4 il me semble. On y retrouve toutes les régions dont on entend parler depuis le début, ce qui permet de mieux soupesé les problèmes politiques évoqués. Vraiment un gros plus pour le livre.   L’Ombre de Saganami est donc pour moi une franche réussite et m’a beaucoup plu. C’était là ma première incursion dans le grand monde des séries de Science Fiction et je pense que ça ne sera pas la dernière. Le temps d’adaptation à prendre pour bien entrer dans le récit est certes important, mais vaut réellement le coup. Si vous n’êtes jamais entré dans ce monde, la duologie l’Ombre de Saganami est clairement un bon moyen de le faire.                                                                                                                                                                                                                   dabYo

Weber - L'ombre du Saganami-Tome 2 - if is dead
La première chose à dire, c’est bien entendu que le niveau du livre reste égal au premier. C’est plus sur le déroulement des événements qu’il va y avoir du changement qu’autre chose. Et pour cause, en langue anglaise il s’agit d’un unique tome. Bon, quand on voit que les tomes français dépassent chacun les cinq cents pages, on est bien content que les éditions l’Atalante ait décidé de les découper.
 
Le style reste donc égal au premier: excellent. Cette fois, pas la peine d’insérer une tripotée de personnages puisque l’ensemble des intervenants ont déjà été introduit lors du précédent tome. Ce dernier se concentre donc plus sur l’action, ainsi que sur la résolution des intrigues que l’on entrevoyait au premier tome. Il devient encore plus agréable de lire puisque toute la partie assimilation des technologies et des nouveaux personnages, qui était tout de même fastidieuse, n’est plus à faire. La lecture en devient donc facilitée et on comprend bien toutes les trames en jeu. On pouvait tout d’abord redouter le nombre de problèmes qui s’annonçait pour ce tome, et j’étais plutôt perplexe sur la capacité de David Weber pour le faire.
 
Heureusement pour nous, le tout est très prenant et les différentes résolutions ne sont pas parachutées, mais reste crédibles. C’est donc de loin l’un des meilleurs points de ce second tome. Les intrigues sont la plupart du temps rondement menée, et en général, assez précises.
 
Il y a bien entendu l’utilisation de quelques elipses temporelles, mais ces dernières passent très bien et servent le livre avec intérêt. Inutile de passer trois semaines avec l’équipage qui fait le banal siège d’une planète: on s’en passera aisément. Contrairement au premier tome, on a avec ce tome droit à une carte détaillée de la galaxie du monde, et cela a beaucoup plu au collectionneur qui est en moi. Cette carte se trouve à la fin du livre et peut être dépliée au format A4 il me semble. On y retrouve toutes les régions dont on entend parler depuis le début, ce qui permet de mieux soupesé les problèmes politiques évoqués. Vraiment un gros plus pour le livre.
 
L’Ombre de Saganami est donc pour moi une franche réussite et m’a beaucoup plu. C’était là ma première incursion dans le grand monde des séries de Science Fiction et je pense que ça ne sera pas la dernière. Le temps d’adaptation à prendre pour bien entrer dans le récit est certes important, mais vaut réellement le coup. Si vous n’êtes jamais entré dans ce monde, la duologie l’Ombre de Saganami est clairement un bon moyen de le faire.
                                                                                                                                                                                                                  dabYo
Publié le 6 avril 2010

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